Renault : un recrutement en F1 qui fait beaucoup de bruit
Avec une modeste sixième place l'an dernier au classement des constructeurs et une saison de retour en demi-teinte, Renault ne peut faire que "mieux". Et le recrutement d'un ingénieur polonais de 40 ans pourrait aider la marque au losange. Mais cette embauche fait grand bruit : l'intéressé occupait auparavant un poste stratégique à la fédération internationale automobile, lui permettant d'en savoir beaucoup sur l'ensemble des écuries.
Aucune pôle position ni victoire, même pas de meilleur tour dans une saison 2017 en progression, certes, pour Renault, mais toujours en demi-teinte pour un constructeur qui espère pouvoir continuer de capitaliser sur l'expérience acquise, et gravir les échelons.
Pour ce faire, Renault s'est trouvé un atout de choix en la personne de l'ingénieur polonais Marcin Budkowski. Le quarantenaire occupait jusque là un poste clé à la fédération internationale automobile : "directeur technique" de la F1. En clair, l'ingénieur était le lien entre toutes les écuries et la FIA pour le développement des solutions techniques, qu'il s'agisse d'aérodynamique, de mécanique, et bien d'autres domaines.
Des connaissances qui serviront forcément à Renault, même si Cyril Abitboule, le directeur de Renault Sport Racing, explique que la F1 est un mode qui évolue vite et que ce qui était valable ces derniers mois pourrait ne plus l'être la saison prochaine.
Une situation qui a malgré tout agacé les autres écuries, au point que Renault ait trouvé une solution avec la FIA. La marque au losange va aller bien au delà de la période de préavis légale de 3 mois pour recruter l'ingénieur, qui n'intègrera réellement les équipes qu'en avril prochain, juste après le début de la saison, soit six mois de préavis. Suffisant pour ne pas donner trop d'avantages à Renault l'an prochain ? Cela est forcément difficile à dire, tant les paramètres sont nombreux (pilotes, conditions de course...), mais Renault a quoi qu'il arrive fait un bon coup.
Il n'est en tout cas pas dit que Mercedes ou Ferrari auraient, dans la même situation, fait un "geste" similaire à celui de Renault pour prolonger le préavis et ne pas embaucher l'ingénieur au bout de trois mois directement, comme la loi suisse (où se situe le siège de la FIA) le stipule...
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