Reportage vidéo - Les stars de la vente Retromobile 2019

Allez hop, direction Orly…pour y découvrir des voitures. Dans ce hangar habituellement dévolu à l’entretien d’un DC3 des années 50 (F-BBBE, pour les amateurs), ce sont des véhicules tout bonnement exceptionnels qui attendaient la presse ce lundi 26 novembre, à quelques semaines de la vente officielle de Retromobile 2019 dont ils seront les vedettes.

Clou du spectacle, une Alfa Romeo 8C 2900 B touring berlinetta, véhicule rarissime puisque fabriqué à seulement 5 exemplaires, et dont la valeur devrait osciller autour de 20 millions d’euros lors de la grande vente du 8 février. « L’un des deux chefs-d’œuvres d’avant-guerre avec la Bugatti Atlantic », selon Artcurial. Une voiture dont la valeur se trouve augmentée par le fait que son propriétaire hollandais la possède depuis 43 ans.

A ses côtés, d’autres merveilles. Citons ainsi la Maserati A6GCS 1953, au volant de laquelle le grand Fangio lui-même se serait installé. Parfaitement restaurée, l’auto est estimée à 4 millions d’euros. Et ce n’est pas tout :

- 4 millions pour une Bugatti Type 51 Grand Prix de 1931 dans son état d’origine, qui a notamment été conduite par Maurice Trintignant

- 1 million aussi pour une élégantissime Ferrari 250 GT Lusso de 1964, qui semble tout juste sortie d’usine après sa restauration chez Lecoq

…et près de 2 millions pour une rarissime Serenissima Spyder 1966, retrouvée dans son jus par les équipes d’Artcurial. L’auto et n’a connu qu’un propriétaire, le Compte Volpi, qui cherchait avec ses voitures un moyen de concurrencer Ferrari.

Il y en aurait en tout pour près de 30 millions d’euros (fourchette basse des estimations), sachant que ce sera tout l’art du commissaire-priseur Hervé Poulain, assisté de Matthieu Lamoure et Pierre Novikoff que de faire monter les enchères, selon une technique dont ce conteur-né nous livre quelques secrets dans la vidéo ci-dessous.