Rouler en montagne : évitez les surprises.
C'est le terrain favori de tous les motards. Des kilomètres et des kilomètres de virages et souvent du très bon bitume. Et le petit plus pour les passagers, profiter du paysage. Mais attention on n'improvise pas le roulage en montagne. On ne débarque pas avec sa combinaison full cuir et sa moto full sur ces routes en pensant qu'on va tout tuer. La belle est capricieuse et il faut apprendre à faire avec.
Avant de partir, un petit rituel s'impose. Regarder la météo : les conditions climatiques peuvent changer très brusquement en montagne. Vous pouvez partir avec un grand soleil le matin et revenir sous la pluie. On peut tomber dans le brouillard dans un virage par exemple et la nuit tombe très brusquement. Dès que le soleil passe derrière les montagnes le temps est compté avant la nuit.
Mon conseil :
Toujours prendre avec vous un pull, les affaires de pluie et un visière claire pour ceux qui possèdent une iridium.
Ceux qui roulent en montagne vous diront tous la même chose, les voitures coupent pour 90% d'entres elles les virages. Donc n'arrivez jamais à pleine vitesse dans un virage sans visibilité, et bien sûr il faut aussi tenir compte de ce qu'on peut retrouver sur la route : pierre, plaques d'Edf, rainures, animaux écrasés ou non, graviers... Gardez toujours une réserve pour agir en cas de situation d'urgence.
Mon conseil :
Quand vous attaquez un col, si vous observez des traînées d'essence ou de bouses de vaches vous pouvez être sûr de les avoir jusqu'en haut. Donc méfiance !
La route de montagne n'est pas uniforme, on retrouve différents types de milieu et de route. Il y a les routes sous bois qui sont une vraie patinoire. Jamais exposé au soleil, elles sont toujours humides et pleine de feuille et de branches (surtout en automne). Les routes de haute montagne qui sont souvent à l'épreuve des intempéries s'abîment très rapidement laissant place à des rainures, affaissements, nid de poules et graviers en tout genre.
Mon conseil :
Attention à la fin de l'hiver (mars, avril), la DDE n'est souvent pas encore passée et les routes ne sont donc pas réparées, ni nettoyées.
La montagne n'est pas un circuit, ceux qui penseraient pouvoir mettre genou à terre, vous pourrez repasser. La trajectoire extérieure- intérieure- extérieure est à laisser au placard (les conseils suivant viennent des gendarmes à moto). La position extérieure- intérieure est largement suffisante en montagne surtout dans les virages serrés. Dernier point (et pour moi le plus important), ne JAMAIS déhancher en virage. Dans cette situation, vous verrouillez la position de la moto et si il arrive quelque chose comme un virage qui se resserre, une voiture ou des graviers à éviter, vous ne pourrez rien faire.
Mon conseil :
En étant dans un virage intérieur gauche, ne collez pas trop vos roues vers les bandes banches, car si votre tête dépasse de ces lignes et qu'une voiture en face arrive, je vous fais pas de dessin... Couic !
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