Sécurité routière : 1200 radars tourelles supplémentaires d’ici fin 2020
Le gouvernement souhaite déployer 1 200 radars tourelles, plus performants et moins faciles à dégrader, d'ici à fin 2020. Une mise en œuvre au nom de la sécurité routière.
Vous avez peut-être déjà aperçu ces radars tourelles dont les boîtiers intelligents sont perchés à 4 mètres de haut, puisque 150 à 200 radars tourelles surveillent déjà notre conduite sur les routes françaises. Vendredi 1er novembre, le délégué interministériel à la Sécurité routière, Emmanuel Barbe, a annoncé lors d'une interview donnée au Parisien la volonté du gouvernement « d’en déployer 400 à 450 d'ici à la fin 2019. Et 1 200 à fin 2020 ».
Nettement plus performants que les anciennes générations – ils peuvent détecter les téléphones au volant ainsi que les feux non respectés – et plus difficile à dégrader, ces radars tourelles devraient renflouer les caisses. A ceci près que les radars tourelles n'ont pas l'air si invincibles que ça. À titre d’exemple, rien que dans le département de l’Aude, sur les 14 radars installés, 8 ont été saccagés en août. Après la crise des gilets jaunes dont la colère s'était exprimée, en partie, par la dégradation des radars, les recettes liées aux radars ont été divisées par deux.
Il n’y aura plus de leurres…
Autre précision du gouvernement, tous les radars seront activés. « Initialement, les radars tourelles devaient être déployés en 2016 sur le fonctionnement suivant : seulement un boîtier sur cinq devait contenir un radar, les autres faisant office de leurre. Finalement nous les utilisons autrement, en remplacement des radars cassés », a précisé Emmanuel Barbe. Même si la mortalité sur les routes a baissé en septembre, le gouvernement retient la hausse de 18 % en août pour justifier ses choix.
Le délégué interministériel a également annoncé l'extension de l’expérience menée en Normandie, où des radars mobiles embarqués sont gérés par des entreprises privées. Soixante nouveaux véhicules vont être déployés dans trois autres régions : le Centre-Val de Loire, les Pays de la Loire et la Bretagne. Les entreprises choisies par l'Etat « commenceront l'installation des opérations en janvier ».
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération