Sécurité routière : les conseils des parents peu suivis

La Fondation Vinci Autoroute a voulu savoir quel est l'impact des parents en matière d'éducation à la sécurité routière, d'autant que la route est la première cause de mortalité chez les 15-24 ans. Comme le dit la société, après un sondage réalisé pour elle par Ipsos, "loin du cliché de l’adolescent hermétique à toute recommandation venant de ses parents, les jeunes apparaissent plutôt en demande et réceptifs à leurs messages quand il s’agit de sécurité routière".

76 % des personnes de 14 à 25 ans interrogées indiquent qu’elles sont sensibilisées par au moins un des parents (davantage la mère que le père). 54 % sont plus sensibles aux recommandations de leurs parents qu’à toutes autres, notamment les moniteurs d’auto-école. Près de deux tiers disent éprouver un sentiment de responsabilité lorsque leurs parents leur parlent de sécurité routière. Parmi les sujets les plus abordés : l'alcool, l'usage du smartphone, la vitesse excessive… En revanche, la somnolence au volant est peu évoquée.

Une majorité (51 %) éprouve de l'intérêt pour ces recommandations. Mais 15 % ressentent de l'indifférence face aux conseils de leur père ou de leur mère. Parmi les jeunes qui ont un sentiment négatif, 70 % l'expliquent par le caractère répétitif du conseil et 61 % le voient comme un manque de confiance.

Écouter les conseils, c'est bien, les appliquer c'est mieux. Mais près de trois quarts des jeunes sondés avouent ne pas toujours mettre en pratique les recommandations des parents ! Ils devraient pourtant, car un jeune sondé sur trois a déjà eu un accident de la route et parmi eux, 55 % admettent en être responsable !

Le sondage donne les pistes pour avoir des conseils qui passent mieux : les jeunes aiment entendre des exemples concrets d’accidents ayant eu lieu dans leur entourage ou dans l’actualité. Ils aiment aussi les messages passés avec humour.