Sécurité routière : les jeunes en scooter plus que jamais dans le collimateur
Est-ce parce que les médias emboitent le pas de l'acharnement gouvernemental envers les deux-roues?sûrement. Une sur-médiatisation qui pointe le doigt sur les mauvais comportements routiers et il semblerait que ce soit les jeunes en 50 cm3 qui ramassent le plus à la vue des articles qui paraissent sur la toile ces derniers mois. Ils reprennent le plus souvent des informations locales, comme les accidents de scooters (pour 90%) mais plus récemment, on voit apparaitre les plaintes des élus, des habitants envers les engins trafiqués. Ce qui va bien forcément avec le contrôle technique des petites cylindrées.
« Comment se débarrasser des scooters qui pourrissent la vie des Drouais ? », voilà le titre du journal de la République du centre. Le ton est donné. Tous les termes vont bon train, de « rodéos et comportements dangereux », « nouvelle forme de provocation ». Bon, il faut reconnaître que les explications des comportements ne sont pas brillants, brillants, avec le fait de rouler n'importe comment en plein centre ville (et ailleurs on suppose ?). Le chef de la police de la ville explique même qu'« ils n'hésitent pas dans les quartiers à tenter délibérément de foncer sur les voitures de police, ce qui oblige les fonctionnaires à les éviter. Le but est ensuite de se poser en victime. ». De plus il met en avant que ces véhicules sont la propriété de tout le monde et personne et qu'il est difficile de les arrêter et de leur mettre plus qu'un simple excès de vitesse. C'est donc toute la ville et ses élus qui ont décidé de « déclarer la guerre à ces deux roues sans foi ni loi » […] « désormais il est hors de question de laisser faire, que se propagent ce type d'exactions en toute impunité. Nous allons sanctionner et très sévèrement ! ». Ils ont d'ailleurs profité de la semaine de la mobilité pour faire remonter ces informations.
Les jeunes sont les premiers à perdre la vie sur les routes à cause justement du manque d'expérience et d'une inconscience certaine. Mais faut-il pour autant les prendre pour des boucs- émissaire à échelle nationale, sachant que ce sont le fait de marginaux? Pas sûr…
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