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Ségolène Royal veut transformer Fessenheim en usine Tesla

Fessenheim n’est pas un nom inconnu pour peu que l’on suive l’actualité. Il s’agit de la localité située en Alsace dont la renommée vient d’une centrale nucléaire vieillissante que beaucoup aimeraient voir fermer. Des écologistes aux antinucléaires, les deux faisant souvent la paire, jusqu’à nos voisins, ce n’est rien de dire que le site agace, au point que nos dirigeants ont promis sa fermeture. Certes, mais après ? Ségolène Royal a une idée. Originale bien sûr.

Ségolène Royal veut transformer Fessenheim en usine Tesla

La ministre de l’Environnement est connue pour avoir des idées sur tout et surtout des idées. Sur le cas de la centrale nucléaire de Fessenheim dont la procédure de fermeture doit démarrer cette année, elle a exprimé sa vision des choses : une mutation en usine de fabrication de voitures électriques Tesla. Une annonce faite le 5 avril, soit bien après un 1er de tradition consacré aux farces et attrapes. "Les gens s'attendent maintenant à la fermeture de la centrale, mais il faut quand même proposer quelque chose. Il faut donner un espoir au territoire. Mon idée, c'est de faire venir une usine Tesla" a déclaré la ministre.

L’idée fait à ce point son chemin qu’elle assure avoir déjà pris langue avec le patron de la marque Elon Musk. Ce dernier veut construire une usine en Europe et hésite entre l'Allemagne et la France. Fessenheim semble donc avoir tous les atouts pour convaincre : "je lui ai dit 'j'ai un endroit pour vous, Fessenheim'", a-t-elle précisé. Mieux, une rencontre aurait été convenue entre elle et les dirigeants de l’entreprise américaine dans les dix jours.

Si les choses devaient dépasser le stade des intentions, ce serait d’abord un coup politique. Que Ségolène Royal expose : "ça serait formidable, parce qu'on annoncerait la fermeture de Fessenheim" et "il y a autre chose qui se construit, on tourne une page et puis on regarde le futur. En plus, les voitures électriques, c'est l'industrie du futur". Certes, mais est-ce réalisable ? "Le principal problème, c'est la mutation du site" a reconnu la politique. Et pardi ! Arrêter et démonter une centrale nucléaire puis rendre le site sans danger, ce n’est pas rien, ni gratuit et ça ne se fait pas en quelques mois. "Qui ne risque rien n'a rien !" a répondu Ségolène Royal aux mines dubitatives.    

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