Sunday Ride Classic 2022: encore mieux!!! (part 1, 24 photos)
Encore une édition de la Sunday Ride Classic qui restera dans les annales. Nous y étions une nouvelle fois et les trois jours sur place n'ont pas été de trop. Reportage en images...
Nouvelle édition de la Sunday Ride Classic et nouvelle "giboulée de phalanges" dans la figure... Il faut dire que c'est toujours avec plaisir que nous prenons la direction du circuit Paul Ricard pour se rendre à ce rendez-vous incontournable mis en place par Jean-Pierre Bonato et son équipe. Chaque année, on se dit qu'il sera difficile de faire mieux la prochaine fois. Et pourtant...
Première rafale avec l'exposition de motos françaises de Grands Prix.
Honneur à Mr Jean Nougier, le "sorcier de St Andiol" qui, avec des moyens dérisoires, a réussi à construire des machines exceptionnelles capables de rivaliser avec les usines de l'époque.
Si vous vous intéressez aux machines de course des années cinquante, vous noterez un air de famille avec les Gilera, la référence à l'époque. Très abouti, ce quatre cylindres a même failli être acheté par Norton pour concurrencer les motos italiennes.
Cylindres Maïco retravaillés, culasses Villiers, cadre Suzuki T20 modifié... pour cette 250 cm3 du début des années soixante-dix. Pour découvrir toute l'histoire des Nougier, plongez dans l'excellent livre de François-Marie Dumas "Motos Nougier Le Rêve Français" (à retrouver en cliquant ici).
Fin soixante-dix début quatre-vingt, quelques entreprises françaises n'hésiteront pas à investir dans la compétition moto. Le pétrolier ELF soutiendra plusieurs projets en vitesse et en endurance. La première sera la ELF X Expérimentale propulsée par un moteur Yamaha TZ 4 cylindres deux temps.
À la même époque, la chaîne de magasins But soutiendra les projets d'Eric Offenstadt. L'homme est passionné par la technique et ne manque pas d'idées..
Autre personnage à s'intéresser à la technique des châssis (entre autres), Claude Fior allias "Pif". Disparu tragiquement lors d'un accident d'avion, il était lui aussi persuadé qu'il existe une alternative à la traditionnelle fourche télescopique...
Jean-Bertrand Bruneau, alias "The Dentist", était également de cet avis. Ses différentes conceptions le prouvent, notamment en Endurance où la Métiss est régulièrement bien classée malgré des moyens financiers dérisoires.
La société Pernod sera également actrice de l'aventure "moto" en France d'abord en soutenant des pilotes puis en étant porteur d'une grande ambition: créer une moto 100 % française. La 250 Pernod obtiendra une victoire en 1983 lors du Grand Prix d'Angleterre avec Jacques Bolle à son guidon. Malheureusement, cette victoire sera la seule.
Moins connue, cette AMGP 250 cm3 du milieu des années quatre-vingt ne pourra évoluer faute, une nouvelle fois, de moyens financiers.
ABF 125 cm3 et 50 cm3: ce dernier fera quelques coups d'éclat avec notamment Patrick Plisson et Jacky Hutteau.
Défi 1987, châssis construit par Franco Dettori et Jean-François Baldé pour ce dernier, moteur Rotax 250 cm3: la machine (et son pilote) terminera à la 18ème place du Championnat du Monde de la catégorie cette année-là.
Moto 2L (pour Patrick Lang et Henry Laporte, les concepteurs) 50 cm3 qui l'ont réalisée lors de l'hiver 1979/1980. Le cadre est l'œuvre d'Yves Kerlo. En 1980 et 1981, elle terminera à la deuxième place du Championnat de France de la Montagne, et à la dix-huitième place du Championnat du Monde en 1983.
Les frères Sambiase construiront le châssis de cette 250 (moteur Yamaha TZ). Elle sera pilotée par Gabriel Grabia en 1982.
Ici, c'est une "reconstruction" de la machine préparée par Phil Bertelin pour Gérard Choukroun en 1975. Elle a la particularité d'avoir ses cylindres inversés avec les carburateurs à l'avant et les échappements à l'arrière.
ROC/Yamaha, ces machines seront la référence des motos privées dans les années quatre-vingt-dix en catégorie reine (500 cm3 deux temps).
Pas vraiment française mais grâce à elle, un talent bien de chez nous s'est révélée: cette Aprilia 250 cm3 (2006?) du team Scrab a été utilisée par Sylvain Guintoli.
Encore une preuve du savoir faire français: sortie des ateliers voisins Tech 3, voici une très désirable Mistral 610, Moto 2 à moteur Honda 600 CBR.
Allez! Rendez-vous dans quelques jours pour la suite de notre reportage en images...
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