Taxi : la plateforme électronique développée par l'État fonctionne
La solidarité nationale envers la profession des taxis a donné naissant à une application qui devrait permettre d’équilibre la partie avec la nouvelle concurrence des véhicules de transport avec chauffeur. De quoi acheter aussi pour un temps la paix sociale.
C’était l’un des arguments du gouvernement pour se soulager de la pression que lui mettaient des chauffeurs de taxi remontés contre la concurrence des véhicules de transport avec chauffeur : développer avec les deniers publics, et donc nos impôts, une plateforme électronique pour répondre au concept d’une maraude électronique qui fait le succès des nouveaux venus appréciés comme déloyaux. L’argent a apparemment été bien dépensé puisque la solidarité nationale envers une profession a donné naissance à un outil efficace.
C’est du moins ce qu’a voulu démontrer le secrétaire d'État aux Transports Alain Vidalies qui a lancé officiellement à Paris la plateforme "le.taxi", qui permet de héler un véhicule par smartphone. Une plateforme électronique développée par l'État qui regroupe les données des exploitants de taxis agréés et permet de mettre en relation, via des applications pour smartphones, des personnes cherchant un taxi. 7 000 chauffeurs ont adhéré, à ce jour à ce service qu’il est maintenant convenu de définir comme une "maraude électronique".
Avec ce service, le client ne paie aucun frais d'approche et il peut évaluer la course en fin de service, comme sur les applications de VTC (véhicule de transport avec chauffeur). La plateforme "le.taxi" a été développée par une petite équipe, qui a aussi inventé son nouveau concept : celle de la start-up… d'État. Depuis mars, elle a été lancée successivement à Montpellier, Marseille, Aix-en-Provence, La Rochelle, Rennes et Paris. Quelque 20 000 commandes ont déjà été réalisées de cette façon. L'enjeu est maintenant de convaincre un maximum de chauffeurs d'adhérer au service.
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