
Avec son Bigster, Dacia s'attaque aux SUV compacts et cela va faire mal !
Tout d’abord les arguments. Certes, la valorisation actuelle de Tesla est d’environ 43 milliards de dollars, c’est-à-dire à peu près la même que celle du constructeur automobile Ford. Mais ce dernier a produit six millions de véhicules en 2017 et a réalisé 7,6 milliards de dollars de bénéfices tout en bénéficiant d’une trésorerie solide. Tesla n’a vendu que 100 000 voitures et a fini l’année 2017 avec près de 2 milliards de dollars de pertes. Un solde négatif pour la quatrième année consécutive. « Je n'ai jamais rien vu d'aussi absurde dans ma carrière » assure l’expert.
Conséquence ? Selon le gérant John Thompson, Tesla va devoir trouver 8 milliards de dollars dans les huit mois à venir pour combler ses pertes d'exploitation, ses dépenses en capital, ses dettes qui arrivent à échéance et ses besoins en fonds de roulement. Il donne ensuite le coup de grâce : « c’est le pire compte de résultat que je n’ai jamais vu et entre les discours et la finance, c’est la finance qui l’emportera dans ce cas précis ».
Peut-être, mais il ressort aussi que le fonds spéculatif de John Thompson a misé sur la baisse du cours des actions de la marque californienne au moyen de ventes à découvert. Appelées « short sale » en anglais, elles consistent à proposer à l’avance des titres, devises, ou matières premières, que l’on ne possède pas en anticipant leur baisse. Si à l’échéance du contrat de vente, l’action s’est effectivement repliée, alors le spéculateur gagne la différence entre le prix de l’action au moment où il a émis son contrat et au moment où il doit la fournir au souscripteur de son contrat et donc l’acheter.
John Thompson a parié sur la débâcle de Tesla pour rafler la mise. Son approche est donc, à tout le moins, orientée…
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