Tesla ? Un « réseau neuronal », selon le patron du groupe VW
Herbert Diess, patron du groupe Volkswagen, ne cache pas ses inquiétudes face à l’avance technologique prise par le constructeur américain.
« Ce qui m'inquiète le plus, ce sont les capacités des systèmes d'assistance. 500 000 Teslas fonctionnent comme un réseau de neurones qui collecte en continu des données et offre au client une nouvelle expérience de conduite tous les 14 jours avec des propriétés améliorées. Aucun autre constructeur automobile ne peut le faire aujourd'hui. » L’auteur de ces lignes ? Herbert Diess, patron du groupe Volkswagen, dans une note interne récupérée par nos confrères allemands d’Automobilwoche.
Un bel hommage du premier groupe automobile mondial à l’avancée technologique prise par le constructeur américain (qui s’apprête d’ailleurs à ouvrir une usine en Allemagne) dans le domaine des assistances à la conduite, mais aussi une forme d’aveu d’impuissance. En effet, la presse allemande soulignait récemment que la mise au point de l’ID.3, berline électrique VW, avait buté sur des problèmes informatiques. C’est tout de même fâcheux pour un groupe qui, selon les termes employés l’hiver dernier par son patron, doit achever sa « transformation radicale » en « une firme technologique. »
Rappelons que ce n’est pas la première fois que M.Diess, à la tête du groupe VW depuis le printemps 2018, avoue être impressionné par Tesla. En janvier dernier, lors d’un séminaire interne, le même avait évoqué le cas du fabricant de téléphone Nokia devant ses troupes. Rappelant que celui-ci, numéro 1 mondial jusqu’au milieu des années 2000, avait ensuite « sombré dans la bataille contre Apple » qui avait développé le smartphone et tout un écosystème d’applications.
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