
Avec son Bigster, Dacia s'attaque aux SUV compacts et cela va faire mal !
On a tous eu cette discussion de fin de soirée. Qu'est ce qui dure, dure et dure en étant bon voire en s'améliorant pendant des années voire des décennies ? Les générations de voiture (regardez les MX5), les films, les albums d'un groupe. En général il y a plus de contre-exemples que de réussites.
Une telle série de jeux vidéo sur une telle durée, alors, référence ultime ou appât à fans ?
Clairement la licence Need For Speed a une histoire compliquée, avec des hauts et des bas et si le courant ne passe pas toujours, elle a au moins le courage de se renouveler, de se réinventer, de tester de nouvelles recettes.
Ici nous avons donc la liste d'ingrédients suivants : cycles de jours avec des courses officielles, de nuit avec celles illicites, la présence de la police, une réalisation esthétique qui marque la rétine mais va diviser (entre les accros du tape à l'œil et les esthètes de la belle image), plus de cent véhicules hautement modifiables (esthétiquement comme pour les perfs) et une ville ouverte que l'on parcourt pour se rendre d'une épreuve à l'autre le temps de compléter l'histoire solo.
D'une part les graphismes sont très chargés avec moult effets néon, couleurs fluos, effets de flou, explosions, flammes, bref c'est chargé et on aime ou pas, par contre la sensation de vitesse n'est jamais présente. Au niveau sonore le son des voitures ne flatte pas l'oreille et les petits pocs du pot d'échappement qui rythment les montées de rapport ne rajoutent pas du rêve.
D'autre part le pilotage est très arcade. Très très très arcade sans être vraiment intéressant à maîtriser. Les voitures sont aussi passionnantes à piloter qu'un parpaing MAIS ce n'est pas toujours le but de ce genre de jeu, en effet après les premières minutes décevantes on se rend compte que la sensibilité est réglée pour permettre d'éviter les voitures de police même à haute vitesse, tout en tournant brutalement pour continuer à suivre les indications et portes à passer pour la course tout en évitant les concurrents. 100% arcade et 100% frustrants pour ceux qui aiment l'arcade façon Forza Horizon où la voiture se pilote comme un simulateur accessible qui vous aide de ses mains invisibles.
La vitesse de passage dans un virage serré est hésitante. A fond ça ne passe pas, on tente un frein à main ce n'est pas mieux, on tente alors le mode drift (lâcher les gaz et ressouder aussitôt) sans être probant, du coup on soulage un peu, on tente avec du frein, rien ne passe bien et c'est bien bizarre. Par contre cette frustration dans la trajectoire rend les autos très faciles encore une fois dès que l'on doit éviter un bâtiment dans lequel un adversaire vous pousse ou un policier qui vient de surgir. Encore une fois cette dualité du pilotage est vraiment perturbante.
Tiens en parlant de la police, ces derniers peuvent vous retirer 10% de votre vie ou 50% sur un choc qui semble identique. Intriguant là aussi, de toute manière ils restent facile à semer, on peut se cacher dans les planques et leur pilotage n'est pas finaud. Il est rare de mourir par contre il n'est pas rare de devoir relancer une course loupée sur un évitement de police qui vous fait sortir de la boucle prévue.
Trois techniques différentes. Vous êtes fan, allez tester la démo, vous saurez juger par vous-même de la conduite très légère. Vous aimez l'arcade avec un brin de conduite qui fait se connecter les neurones dans le bon sens, vous avez un PC ou une Xbox ? Prenez Forza Horizon. Vous avez une PS4 ou vous avez consommé tous les jeux arcade du moment ? Pourquoi pas, mais passez par la case démo aussi.
La note ? NFS sur 20 comme toujours depuis trop d'épisodes. A ne pas acheter les yeux fermés mais il vaut le coup de tenter une démo, un essai chez un ami, en magasin, etc., si vous aimez le genre.
Caradisiac a aimé
Caradisiac n'a pas aimé
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