Tests antipollution : Nissan sanctionné en Corée du Sud
Les tests inhérents aux normes antipollution relèvent du sujet on ne peut plus sensible depuis que Volkswagen a été pris la main dans le logiciel de ses moteurs diesels. Récemment, c’est Mitsubishi qui a été confondu sur des évaluations à propos de la consommation de ses véhicules de petites cylindrées. 25 ans que la marque japonaise mentait. Voilà qu’à présent, c’est sur Nissan que repose la suspicion.
Une annonce qui vient de la Corée du Sud et qui arrive quasiment exactement au lendemain de l’annonce de l’acquisition par la marque japonaise de son compatriote Mitsubishi, empêtré dans sa propre affaire de cachoterie. Une opération à 2,2 milliards de dollars.
Une concomitance fâcheuse. Mais l’affaire semble pour le moment limitée et reste à éclaircir. Car Nissan réfute l’accusation qui, tout de même, a été validée puisque la marque s’est vue infliger une amende de 248 000 euros assortie de l’obligation d’un rappel de 814 véhicules. Celui-là est identifié comme étant le Qashqai qui serait doté, selon le ministère local, d’un interrupteur du système de réduction des émissions polluantes lors d'une utilisation dans des conditions normales de température.
Le constructeur a commenté sur cette condamnation : "Nissan n'a pas employé et n'emploie pas de dispositif illégal dans aucune des voitures que nous fabriquons". Il s’appuie sur les tests antipollution effectués par des autorités de régulation dans l'Union européenne qui n'ont montré aucune tricherie. On en est là pour l’instant.
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