Comment le gouvernement français va-t-il permettre aux Français aux revenus modestes de louer une voiture électrique pour moins de 100€ par mois ? Avec quasiment les mêmes outils que ceux existant actuellement et juste un petit coup de pouce supplémentaire dans certains cas.
La charge de l’Europe sur les voitures électriques chinoises met les constructeurs automobiles allemands dans l’embarras. Et pour cause, ils n’ont pas du tout la même vision que les marques françaises ou italiennes sur le sujet.
On connaîtra la liste des voitures électriques éligibles au bonus écologique français de 2024 en décembre prochain. Le gouvernement explique déjà comment il compte exclure les voitures chinoises sans paraître trop protectionniste.
D’après la Ministre Agnès Pannier-Runacher, la Dacia Spring et les modèles de la gamme MG seront exclus du bonus écologique 2024. Le gouvernement parviendra donc à sortir les véhicules électriques chinois de son dispositif d’aides, mais cela va rendre plus cher les modèles les plus abordables du marché.
La rentrée 2023 devrait être moins difficile que prévu pour ceux qui craignaient de ne plus pouvoir rentrer dans les villes avec leurs vieilles autos diesel. Mais le carburant leur coûtera bien plus cher que l’année dernière et il y aura d’autres petites surprises.
Début août, les pouvoirs publics ont envoyé un courrier sans intérêt aux automobilistes bénéficiaires du bonus écologique. A l'heure du tout-numérique et de la suppression du ticket de caisse, ce choix interroge.
A partir du 1er janvier 2024, le bonus écologique français des voitures électriques sera conditionné à six critères liés à leur empreinte environnementale. Il faudra qu’elles obtiennent une note minimale pour y avoir droit, un stratagème imaginé par le gouvernement pour pénaliser les voitures chinoises notamment.
En 2020, ce sont des voitures électriques fabriquées en France qui ont le plus bénéficié du bonus écologique national. A l’époque, la Dacia Spring n’existait pas encore…
On connaît les règles théoriques d’attribution du bonus écologique de 2024 pour les voitures électriques vendues en France. Pas certain qu’elles permettent, comme l’espère le gouvernement français, de pénaliser surtout l’industrie chinoise…
L’institut IDDRI et l’association Transport & Environnement proposent plusieurs mesures pour arriver à une voiture électrique réellement disponible à moins de 100€ par mois. Elles impliquent une collaboration entre l’Etat français et les constructeurs automobiles, mais aussi une réduction du champ d’application du bonus écologique. Avec à la clé, de petits modèles urbains à l’équipement spartiate.
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