C’est une polémique qui en dit long sur l’ambiance actuelle. Une conjoncture tendue où tout le monde se regarde en chiens de faïence. La moindre incompréhension peut mal tourner et cette théorie du complot venu des péages des autoroutes sarthoises en est un exemple. Samedi 1er et dimanche 2 décembre, dans des péages, occupées ou non par les gilets jaunes, des gendarmes empêchaient les voitures de sortir du grand ruban. L’idée de travailler au profit de la société concessionnaire pour faire payer plus cher un trajet rendu plus long aux usagers s’est alors répandue…
Certains sont pressés sur la route. D'autres sont pressés de prendre la route. Par exemple cet adolescent de 15 ans qui a été interpellé pour la troisième fois au volant !
Le gouvernement s'apprête à présenter une loi pour empêcher les automobilistes d'apprendre la présence des forces de l'ordre grâce à des applications d'aide à la conduite.
Les prix des carburants dans les stations-service donnent un coup de pompe au pouvoir d’achat, au point que le gilet jaune est en phase de succéder au bonnet phrygien d’antan. Une colère noire qui ne fait même pas rire jaune lorsque l’on découvre ses hommes en bleu faire le plein de leur véhicule de service de l’autre côté d’une frontière… Parce qu’y faire remplir son réservoir coûte moins cher ! Un service de l’État qui fait des économies en ne payant pas les taxes du même État sous le joug desquels le citoyen et usager de la route lambda croule…
L'homme n'était pas en service au moment de l'accident. Mais il a été arrêté avec une alcoolémie trois fois supérieure à la limite légale.
C’est une macabre découverte qui a été faite par une paysagiste au détour d’une promenade. Sur son chemin, il a remarqué un véhicule entouré par la végétation. À l’intérieur, le corps sans vie d’un homme en état avancé de décomposition. La gendarmerie saisie, enquête…
Ils sont à ranger dans la case des avoirs criminels et, au regard des sanctions plus sévères venues de la sécurité routière, l’opportunité de s’en saisir s’est agrandie. Il s’agit des véhicules enlevés à leur propriétaire ou usager par les forces de l’ordre qui, ensuite, les intègrent après une procédure bien bordée à leur propre parc automobile. Une situation qui n’est plus aussi exceptionnelle et qui serait même une véritable manne. La preuve avec le cas particulier de la Gendarmerie qui a fait son bilan sur cette situation.
En Bretagne, un conducteur est entré en collision avec une voiture de gendarmerie. Les militaires ont découvert qu'il textotait au moment de l'accident.
Dans le Puy-de-Dôme, les forces de l'ordre ont contrôlé un automobiliste et découvert que celui-ci avait perdu son permis en 1991, sans jamais le repasser.
Sur l'autoroute A43, dans l'Isère, un jeune conducteur avec le permis probatoire au volant d'une Golf R a été contrôlé à 250 km/h. Il n'a pas hésité à expliquer aux gendarmes qu'il était en retard pour un parc d'attractions.