Et si la Renaulution commençait à porter ses fruits ? Un peu plus de deux ans après l’arrivée de Luca de Meo aux commandes de Renault, l’entreprise, certes encore fragile, multiplie les signaux positifs.
La direction de Renault se disait ouverte à un geste en faveur de ses salariés, et elle a tenu parole. Chaque salarié de Renault travaillant en France recevra près de 1 000 € d’aides.
À l’occasion d’un « groupe paritaire de réflexion » entre les organisations syndicales et la direction de Renault, la question du pouvoir d’achat des salariés sera au cœur des discussions. Un point sur lequel le constructeur français semble prêt à faire un effort.
Malgré une année toujours marquée par des pénuries de composants entraînant des retards dans les chaînes de production, les usines françaises de Stellantis et Renault s’attendent à une reprise de septembre plus apaisée.
Alors que le marché automobile connaît une chute record des ventes de véhicules neufs, jamais les résultats financiers des constructeurs n’ont été aussi bons. Explications.
Si de nombreux constructeurs font le pari de la rentabilité plutôt que du volume face à la crise que rencontre l’industrie auto, il semble que les chiffres leur donnent plutôt raison. Sur les sept premiers mois de 2022, les immatriculations de véhicules neufs sont en baisse de plus de 15 %. Une tendance confirmée en juillet avec un nouveau recul de 7 %.
L’heure est à l’optimisme du côté de l’usine Renault de Sandouville. La firme vient d’annoncer le recrutement de 400 à 450 employés, dont 100 salariés en CDD (contrat de travail à durée déterminée) et 105 en CDI (contrat à durée indéterminée). Renault compte ainsi augmenter les cadences de production dès le mois d’octobre prochain.
Entre les pénuries persistantes et l’augmentation des prix des véhicules, le marché automobile européen est dans le dur depuis plusieurs mois. Une tendance que confirment les chiffres de vente des véhicules neufs au premier semestre 2022, qui sont en baisse de 14 % en moyenne en Europe.
Renault a décidé d’augmenter la cadence de production de ses véhicules électriques. Pour cela, la marque au losange compte sur son usine de Cléon, près de Rouen. L’ouverture d’une ligne de production de moteurs ePT-160 KW pour équiper la Mégane E-Tech, et d’une autre pour la future R5, met un vrai coup d’accélérateur à l’électrification de la marque.
Interrogé par le journal L’Équipe à l’occasion du Grand Prix de Formule 1 d’Imola, Luca De Meo, le patron du groupe Renault, a livré ses ambitions pour le futur d’Alpine, qu’il envisage notamment en rallyes. À condition que le championnat du monde WRC passe au 100 % électrique.