La rémunération de Carlos Ghosn n’est pas un sujet clos. Preuve en est, cette journée passée à l’Assemblée Nationale où le nom de celui qui préside aux destinées du groupe Renault-Nissan a été prononcé. Et pas pour des félicitations. Au contraire, c’est le ministre de l’Economie qui est monté au créneau, appelant au sens des responsabilités de l’intéressé.
Les anciens responsables de l’agence publique qui s’occupe de délivrer les permis de conduire, poursuivis par la Cour de discipline budgétaire et financière (CDBF), à la Cour des Comptes, sont condamnés à des peines d'amende allant de 500 à 1 500 euros, pour n'avoir pas respecté la loi en matière de finances publiques, a-t-on appris ce vendredi. Leur condamnation est une aubaine pour le ministère de l’Intérieur. En se prononçant ainsi, la CDBF évite de faire toute la lumière sur les dysfonctionnements et les pratiques hallucinantes repérés dans la gestion de marchés publics orchestrés par Beauvau. Le procureur de la République s’emparera-t-il du dossier ?
Le gouvernement vient de publier son décret contre les vitres teintées à l'avant à plus de 30%. Les conducteurs (et non les propriétaires) des voitures concernées s'exposeront à partir du 1er janvier 2017 à une amende de 135 € et un retrait de trois points sur le permis de conduire.
Le gouvernement n'en démord pas : il souhaite confier la conduite des radars mobiles à des prestataires privés. La mesure, dans les tuyaux depuis quelques mois déjà, serait prête pour le mois de janvier prochain. Même si la Sécurité routière s'en défend, il s'agit bien de privatiser une partie des contrôles routiers. Car les opérateurs à bord de ces véhicules ne se limitent pas seulement à changer les vitesses pour rouler. Parmi leurs tâches, ils ont bel et bien à paramétrer le radar. Et ça, jusque-là, seuls les policiers et les gendarmes y avaient droit.
Le sujet revient régulièrement sur le devant de l'actualité de la Sécurité routière, mais sans jamais trouver une réelle consistance. La décorrectionnalisation de certains délits routiers, piste de réflexion des ministres de la Justice successifs pour désengorger les tribunaux, ne paraît pas mieux partie que les fois d'avant. Retour sur ce serpent de mer… Polémique, débat, nouvelle loi, Caradisiac clarifie la situation dans sa rubrique "Question de droit". Avec la collaboration de Maître Caroline Tichit, avocate spécialisée dans la défense des conducteurs.
Depuis début février, une départementale du Pas-de-Calais (62) expérimente le premier "radar-leurre" automatique de France. Celui-ci peut être déployé n'importe où sur cette portion de route d'une trentaine de kilomètre, que bordent onze panneaux avertissant de contrôles fréquents. Ce dispositif étant appelé à se propager très vite dans l'hexagone, Caradisiac s'y est intéressé de plus près. Allez hop, cap au nord!
Il y a quelques semaines, le groupe automobile français PSA se réjouissait à juste titre de pouvoir réinvestir un marché iranien qui en pince pour ses produits. A cause d’un embargo international, Peugeot avait dû faire ses bagages d’Iran précipitamment. Un départ qui remonte en 2012 et peut-être un peu trop précipité. Ainsi, si les Iraniens veulent faire des affaires, ils ont aussi de la mémoire. A un point tel que l’on apprend que le blason tricolore a dû s’acquitter des indemnités pour revenir en grâce.
La cause des voitures autonomes fait inexorablement son chemin. On sait que la Grande Bretagne pense au futur code de la route adapté à cette nouvelle ère, un peu partout des voies dédiées apparaissent dans les pays pour tester ces nouveaux engins et l’ensemble des acteurs ont convenu que le grand saut serait pour 2020. Mais il reste encore beaucoup de question en suspens, chacun travaillant surtout de son côté. « Nous avons besoin d'une direction claire et de garde-fou » a commenté John Krafcik, à la tête du projet de voiture autonome Google Car. Un message reçu par Barak Obama, le président des Etats-Unis.
A l'arrivée des beaux jours, la plus belle avenue du monde sera piétonne un dimanche par mois. L'annonce de la Ville de Paris ne fait pas que des heureux, notamment chez les automobilistes.
Le passage à la nouvelle année c’est pour dans quelques heures. Une route qui sera parsemée d’augmentations diverses et variées. Mais elle sera aussi marquée par quelques ententes que les vigilants défenseurs des consommateurs que nous sommes dénoncent. Il en est ainsi d’ententes ourdies entre établissements bancaires pour nous facturer nos comptes courants. Ceci dit, en Bourgogne et en Franche-Comté, c’est une autre alliance qui est redoutée. Une sensibilité régionale qui peut parfaitement se décliner sur l’ensemble du territoire. Cette complicité concerne experts automobiles et assureurs. Le but à atteindre ? Comprimer les coûts d’indemnisation des assurés.