Uber se fait remonter les bretelles partout dans le monde à cause de sa conception très lâche du métier de transport de la personne. La même enseigne a aussi décidé que son patron et fondateur ne blanchirait plus sous le harnais. Une conjoncture qui aurait tendance à mettre à mal une réputation, si bien qu’il était temps de se racheter une conduite. C’est le cas avec ce partenariat passé avec la vertueuse Prévention routière pour communiquer sur les bienfaits du port de la ceinture de sécurité.
C’est une confusion qui a fait florès, obligeant la Sécurité routière à faire une mise au point. Un chassé-croisé digne des grandes transhumances estivales et qui a créé un bouchon d’incompréhension. La faute à un sondage qui a fait état de certains comportements des Français au volant sur fond de nouvelles infractions annoncées au premier juillet. La collision nécessitait un constat de la part de la délégation à la sécurité routière.
Pour la 6e année consécutive, le groupe Sanef, qui gère de très nombreuses autoroutes en France, publie les conclusions de son Observatoire des Comportements sur autoroute. Le bilan de cette année est clair : les excès de vitesse sont toujours plus nombreux et les conducteurs respectent de moins en moins les distances de sécurité.
Les fautes sont commises par les deux camps ! Près d'un automobiliste sur deux hésite à freiner quand le feu passe au rouge et quasiment un piéton sur deux traverse alors qu'il n'en a plus l'autorisation.
Les derniers chiffres sur la sécurité routière récemment tombés ont donné lieu à une succession de réflexes pavloviens affligeants. La canicule n’y est pour rien mais le délire collectif pour beaucoup tandis qu’à la veille des transhumances estivales, c’est l’opportunité rêvée de préparer les esprits à la fiscalité routière qui s’élargit du péage autoroutier scandaleux à la hausse des carburants opportuniste, sans oublier, bien sûr la répression. Autant de démarches qui ne sauveront aucune vie. Car l’hallucination générale a occulté le vrai état des lieux livré pourtant par les chiffres : le bilan routier est bon. C’est la rue qui tue.
Avec 3 477 tués à déplorer en 2016, la mortalité routière reste quasi stable (+0,5 %) par rapport à l'an dernier, selon les chiffres définitifs rendus publics ce lundi matin par la Sécurité routière. Mais ce bilan reste moins bon que ce qui avait été dans un premier temps annoncé.
L'étau se resserre, semble-t-il, inexorablement. L'idée de rendre ainsi les places des deux roues sur voirie également payantes paraît faire son chemin. À Parkopolis, le salon dédié au stationnement, cette évolution est sans aucun doute palpable. L'adjoint à la maire de Paris en charge des Transports, Christophe Najdovski, en a profité pour rappeler qu'il y était favorable. Ambiance… À la suite de la parution de notre article, Christophe Najdovski a tenu à nous apporter quelques précisions que nous publions dans un encadré ci-dessous, avec nos réponses. Puis, quelques jours plus tard, c'est la mairie de Paris qui, à son tour, nous a fait parvenir un verbatim, visible ici.
Il y a eu 294 décès sur nos routes le mois dernier, un résultat identique à mai 2016. Mais le nombre d'accidents et de blessés a encore augmenté.
Selon la Prévention Routière, les sièges de type Cosi, destinés aux plus jeunes passagers, sont trop souvent mal utilisés. Avec forcément des risques de blessures sérieuses en cas d'accident.
Au simple énoncé des faits, ça rassemblerait à un drame terriblement banal. Dans la nuit de lundi à mardi, le chauffeur d'une camionnette immatriculée en Pologne a perdu la vie après être rentré dans un poids lourd en circulant sur l’autoroute A16. La cause ? Somnolence, vitesse excessive ? Non. Un barrage routier sauvage.