La lutte contre l’insécurité routière, le combat contre la mortalité sur nos axes par le moyen de l’arme de destruction massive des permis de conduire ont besoin de symboles forts. Car il faut légitimer l’action, celle-là même que les indicateurs ont tendance à démontrer qu’elle fait passer à la trappe et au tiroir-caisse d’abord l’immense majorité des usagers de la route qui ne dépasse pas la vitesse autorisée de plus de 10 km/h. Mais ils sont aussi de bons contribuables honnêtes et faciles à retrouver. Comme Christophe Dechavanne d’ailleurs qui, cependant, est un personnage médiatique qui a eu le pied très lourd sur l’A71. Le voilà cloué au pilori.
Transformer le délit de conduite sans permis en une simple contravention est un sujet sensible, et pour l'heure, surtout mal compris. A première vue, le signal envoyé est en effet celui d'alléger les sanctions pour les auteurs d'une infraction grave. Rien n'est toutefois décidé. Il semblerait que le gouvernement ne soutienne que du bout des lèvres cette disposition. Cette proposition a en tout cas le mérite de dévoiler, au moins en partie, les sanctions réellement infligées en pareils cas. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elles sont aléatoires et grandement moins sévères que l'on ne pourrait le croire ! Caradisiac lève le voile sur ce contentieux finalement peu connu.
Obligatoires depuis cinq ans pour les transports d'enfants, les éthylotests antidémarrage (EAD) vont désormais être obligatoires pour tous les bus et autocars, peu importe la catégorie. L'automobile, en revanche, ne semble toujours pas être concernée par cette mesure alors que l'alcool reste la première cause de décès sur la route, loin devant les excès de vitesse.
L’initiative a été mise en exergue par un maire de Valence dans la Drôme et depuis, elle est devenue comme le cheval de bataille d’une ministre de l’Ecologie qui pourrait bien faire une pierre deux coups : réconcilier les verts avec un gouvernement qui retrouverait aussi un peu de sympathie auprès d’un courant de la sécurité routière obnubilé par la baisse de la vitesse autorisée sur les axes routiers. Voici le sujet dont les automobilistes et autres usagers n’ont pas fini d’entendre parler : la vitesse de circulation sur les portions d'autoroutes traversant les villes réduite à 90 km/h.
C’est un projet qui a certainement ses justifications comptables et administratives mais qui tombe mal politiquement parlant. Au moment où le gouvernement est malmené sur le terrain d’une sécurité routière que les détracteurs affirment qu’elle est n’est plus une priorité, on apprend qu’un pan de cette mission risque de tomber. Ainsi, « Bison Futé », l’indien qui nous informe sur le trafic routier, et participe ainsi à sa sécurité, risque de ne pas fêter ses 40 ans. Il est en effet promis au sacrifice sur l’autel du progrès et d’une modernisation de l’action publique qui poursuit l’œuvre de la révision générale des politiques publiques.
La boite de Pandore est apparemment ouverte. Il semble que l’on n'aura plus une semaine sans qu’un pirate ne hisse son funeste étendard sur une industrie automobile à présent prise au piège de la connexion électronique. Une plus-value technique pour le confort d’un automobiliste qui découvre la contrepartie d’une moins-value pour sa sécurité. Tout a commencé avec une Jeep mise sous contrôle à distance, puis la General Motors a été mise sur la sellette avant que Tesla ne soit la cible de hacker. Aujourd’hui c’est au tour d’un constructeur Volkswagen qui ne peut plus cacher une faiblesse de sa clé de contact. Qui date de 2012.
Ford détaillait en juin un nouvel airbag genoux équipant la dernière Mustang. Le constructeur américain revient aujourd'hui sur cette technologie qui est également sur les modèles européens de la Mustang. Plus compact et plus léger qu'un airbag traditionnel, il est ici expliqué en mouvement.
La sécurité routière dont la vocation est d’éviter qui est le moins d’accident possible sur les routes de France travaille sur le comportement d’un conducteur qu’il faut sensibiliser et aussi sanctionner. Mais qui se pose la question de savoir si celle ou celui qui est derrière un volant a une santé suffisante pour conduire ? Personne, si ce n’est l’association Prévention routière qui a décidé de faire le point sur cette situation au travers d’une étude menée avec laboratoire pharmaceutique MSD France. Une démarche dont les résultats donnent froid dans le dos.
Ce n’est pas encore la voiture autonome mais c’est à coup sûr une automobile bien connectée. De quoi nous habituer, à dose homéopathique, au fait que, à moyen terme, la conduite ne sera plus de l’exclusivité de nos fais et gestes. Volkswagen a décidé d’ouvrir la voie en annonçant que ses futurs modèles de 2016 seront, d’office ou en option, équipés d’un système automatique de freinage et « d’anticrash ».
Responsable sur la route d'un quart des accidents mortels, la vitesse est dans le collimateur d'Assureurs Prévention. Surtout à l'occasion des départs en vacances.