Les syndicats des taxis nous préviennent. Mardi 26 janvier, ils seront dans la rue. Et l’ambiance sera plus chaude qu’en juin 2015, au moment d’une manifestation contre l’application UberPop de l’enseigne Uber. UberPop a depuis disparu mais les raisons de la colère des taxis sont toujours d’actualité. Leur ressentiment contre les Véhicules de Transport avec Chauffeurs est vivace. Et ce n’est pas une ressente décision du Conseil Constitutionnel qui va les amadouer.
Sayah Baaroun, Mohamed Djijelli, Farid Aïeche, voici les noms qui se sont mis en tête d’empêcher le monde d’Uber de tourner en rond. Le trio, à des degrés divers, est entré en guerre contre un système qui a d’abord bousculé un monde des taxis aux valeurs et au fonctionnement établis, avant de s’empêtrer dans les contradictions de ses multiples applications cannibales. Alors qu’un syndicat des exploitants du transport des personnes doit voir le jour sous l’impulsion du dernier précité, c’est l'Unsa SCP-VTC qui a décidé de croiser le fer avec Uber devant les Prud’hommes.
Le virus Uber frappe à nouveau les taxis parisiens qui ont une montée de fièvre ce mardi. Et les symptômes devraient perdurer jusqu'à mercredi au moins. La congestion du trafic devrait en être la conséquence tandis que le chaos pourrait bien survenir avec une grogne concomitante dans les bus. Encore heureux que la capitale n'ait pas encore banni tous les véhicules dans ses rues. Sinon, Madame la maire, comment ferait-on pour aller gagner notre croûte ?
Les taxis auront beau vivement le regretter, de nouveaux profils d'acteurs apparaissent dans le domaine du transport de la personne. Un mouvement qui se confirme comme irréversible puisque les acteurs collatéraux l'ont pris en compte dans leur calcul. Et non des moindres, puisqu'il s'agît des assurances. On aurait pu penser que, pris dans ses procédures judiciaires qui doivent apporter beaucoup de réponses, l'enseigne Uber, si puissante soit-elle, ferait fuir. Il semblerait que non puisque l'on apprend qu'en France, l'enseigne a trouvé un partenaire de choix : la filiale tricolore d'Allianz.
Dans Paris, comme dans les autres grandes villes de France, les taxis jouissent de quelques tolérances. Comme l'autorisation de circuler sur les voies de bus... Et qu'en est-il des VTC ?
Depuis l’arrivée des VTC, ces transporteurs privés qui fonctionnent au forfait, la guerre fait rage avec les taxis. Quel est le moyen le plus rapide et le plus économique pour se déplacer ? Lequel de ces deux modes de transport est au final le plus intéressant, c’est notre test d’aujourd’hui.