C'est la moto la moins chère à l'achat du monde et elle porte l'emblème Honda sur son réservoir. Le blason ailé vérifie une nouvelle fois l'adage voulant que si l'on peut le plus, on peut aussi le moins. Voici la CG 110, un roadster minimaliste pour un prix défiant toute concurrence de 460 euros.
Il est décidément loin le temps où un certain Stefan Pierer se lançait avec 16 personnes dans la renaissance d'une marque KTM qui se contentait de 6 000 motos vendues à l'année. Cette année là, c'était en 1994 et vingt après, l'Autrichien ne goûte pas son plaisir à refaire les comptes.
Dans l'hexagone la gamme GS27 était jusqu'alors distribuée par la société SEMC à qui l'on doit entre autres Brembo et Bell. En 2014 leur collaboration prendra fin. Après de nombreuses années communes la SEMC se sépare de la distribution de GS 27. La cause est l'arrivée de sa marque propre.
Le marché de la moto continue de tomber de Charybde en Scylla. Sans la moindre aide de quiconque et dans ambiance générale morose doublée d'un contexte politique hostile, les acteurs du deux roues motorisé se débattent pour garder la tête hors de l'eau. Les dernières statistiques plombent encore un peu plus cette ambiance déjà lourde.
Nous avions déjà mis le doigt dessus au mois de juin dernier. Les craintes qui planaient au-dessus des contraventions sur les places de stationnement semblent avérées. C'est en douce que l'Assemblée nationale a voté hier en deuxième lecture la « dépénalisation des PV de stationnement ».
Vendre beaucoup de motos ne veut pas forcément dire faire des bénéfices. Alors que certaines marques annoncent fièrement des chiffres records sans pour autant s'étendre sur leur bilan financier, le blason Triumph, lui, joue la totale transparence. Les Anglais se réjouissent en effet d'un record des acquisitions puisque pas moins de 52.
Comme tous les constructeurs, Ducati ne peut pas passer à côté du marché indien. Même si sa gamme n'est pas en mesure d'atteindre les volumes de vente qu'espèrent, par exemple, KTM ou Triumph et les Japonais qui se constituent des régiments en dessous du demi-litre de cylindrée, les Italiens doivent prendre pied dans ce pays à la dimension d'un Continent.
L'année 2013 s'achève sur une note économique négative : le taux de chômage reste élevé et le marché du deux roues motorisés affiche une baisse de l'ordre de 16 % martyrisé par la formation de 7h devenue obligatoire depuis le 1er janvier 2011. Si la baisse était déjà présente en 2012, cette année a subi de plein fouet les effets de cette formation.
Cette période de fin d'année est l'opportunité pour les constructeurs de communiquer sur les résultats de l'exercice écoulé. Des bilans qu'il faut mettre en exergue et le premier à dégainer a été BMW qui se réjouit de battre à nouveau des records de vente d'une année sur l'autre, le tout dans un marché qui fait pourtant grise mine.
C'est à croire que BMW est le fournisseur officiel des bonnes nouvelles dans le monde de la moto. Dans un marché atone où les marques rognent tant et plus pour garder la boutique à flot et s'ingénient à réfléchir sur des stratégies qui pourraient décider le client à craquer pour leurs motos pourtant rarement mauvaises, il est des Bavarois qui se délectent de chaque fin d'exercice.
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