Sous une pluie toujours présente, Tom Sykes a de nouveau montré toute sa vélocité avec sa Kawasaki en s'inscrivant en haut de la feuille des temps de la seconde séance qualificative. Le Britannique au Ninja a même amélioré sa prestation de la veille qui lui avait déjà donné les commandes du peloton, tandis que son plus proche rival ce matin aura été John Hopkins.
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Elle était redoutée, et elle s'est invitée sur le tracé de Silverstone cette pluie si britannique. Par le fait, elle a consacré un de ses compatriotes à l'issue de la première séance qualificative du Superbike, en l'occurrence un Tom Sykes toujours en forme olympique dans ces circonstances.
En voilà un de sauvé ! Du moins à cette heure et c'est l'organisateur Infront qui le dit. A Silverstone, les Flammini ont tenu à rassurer leur monde sur la bonne tenue du meeting prévu à Portimao les 22 et 23 septembre prochains. Une échéance soudainement inscrite en pointillés à cause de la conjoncture, peu propice aux agapes mécaniques.
Il n'aura fallu qu'une petite semaine à Sylvain Guintoli pour retrouver un guidon au sein du mondial Superbike. On rappellera que le Français a été sorti, à Brno, d'un team Liberty à la gestion nébuleuse. Une structure qui a décidé de se séparer, avec forces critiques, de celui qui lui a apporté, cette année, sa seule victoire à ce jour dans ce championnat.
Absent pour les raisons que l'on sait du rendez-vous du Superbike à Brno, Sylvain Guintoli n'en est pas moins une figure dans le paddock qui intéresse bien des écuries. Seul, apparemment, le team Liberty n'a pas reconnu son talent, malgré le fait que le Français lui ait apporté une victoire cette année.
. . Et qui, du coup, retrouve sa liberté. Raccourci mis à part, la rumeur concernant la dégradation des relations entre le Français et son team se trouve tristement confirmée à peine le pied posé par les protagonistes en République Tchèque.
C'est plus que jamais dans un fauteuil de leader du championnat Superbike que Max Biaggi a quitté le tracé d'Aragon dimanche soir. Certes, Marco Melandri s'est fait plaisir en prenant sa revanche lors de la seconde manche sur celui qui l'avait battu à l'issue de la première, mais le bilan dans la course au titre est sans appel: la bonne affaire est bel et bien pour l'officiel Aprilia qui compte pas moins de 48 points d'avance sur le héros de BMW.
Après la tragi-comédie de la course de Supersport marquée par le diktat ottoman, on avait bien besoin d'une bonne course pleine d'émotion, de respect et de sportivité. Et cette seconde manche de Superbike à Aragon nous l'a heureusement donnés. Lors de la première mi-temps, on avait eu droit à un duel serré entre Max Biaggi et Marco Melandri.
Marco Melandri a eu beau déployer toute sa hargne et jouer les ficelles du métier, il n'y avait rien à faire contre un Max Biaggi souverain lors de cette première manche de Superbike à Aragon. Le Romain à l'Aprilia n'a pas tardé à prendre les commandes d'une course qui s'est quasiment terminée dès le premier virage pour Jonathan Rea.
Avant, il y avait un Monsieur Superpole par ailleurs détenteur du record de l'exercice qui s'appelait Troy Corser. Il semblerait que la relève ait pris la forme d'un Tom Sykes qui, depuis le début de cette saison de Superbike se révèle comme un maître du genre.