C'était par ailleurs attendu, voilà qui est confirmé. Ducati ne pourra fournir en GP8 que seulement son propre team officiel avant la fin de cette année. Pour les alliés d'Alice Team, soit les troupes de D'Antin, il faudra attendre 2008. Si bien que le binôme nouvellement formé Elias-Guintoli se voit signifier sa permission de fin de campagne.
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Hier, André nous a retracé les premiers contacts de Sylvain Guintoli avec sa nouvelle moto, la Ducati. Bien avant son arrivée en MotoGP, j'ai suivi avec intérêt la carrière de Sylvain. L'homme a un coté agréable, un coté sympa que l'on voudrait voir plus souvent.
Une des révélations de l'année, mais, pour nous, enfin une juste consécration, Sylvain Guintoli a pris hier et pour la première fois le guidon de la GP7, lors des premiers essais d'intersaison de l'année.
On ne l'arrête plus ! Sylvain Guintoli, déjà brillant hier dans la dernière séance libre, s'est affirmé en leader lors du dernier test avant les qualifications. Certes, il y a toujours cette option des pneus tendres passés puisque non contingentés pour Dunlop, mais la répétition de ce genre de performances par le Drômois démontre qu'il est arrivé à maturité au terme de cette saison de Moto GP.
Certes, Sylvain a bien reconnu qu'il avait passé un pneu de qualif comme la réglementation le permet au seul duo en Dunlop, mais le Drômois a aussi affirmé à qui voulait l'entendre que son meilleur chrono, qui le place ainsi comme dauphin de Stoner, il l'avait bel et bien signé avec ses gommes de course.
Voici une preuve de plus que Ducati tient à ce que son équipe satellite gérée par Luis D'Antin ait véritablement le statut de team « B » de Borgo Panigale. Celle que l'on appelait encore Pramac D'Antin changera en effet de nom dès la clôture de la présente saison, ce dimanche, pour prendre la douce identité d'Alice Team.
Nakano recruté, il ne restait de fait plus de guidon disponible chez Gresini. Lui qui a pourtant fait durer le plaisir d'entretenir le flou quant à sa décision de faire jouer, ou pas, son option sur son pilote Toni Elias, a finalement décidé de le laisser partir vers une écurie D'Antin qui l'espérait depuis déjà quelques semaines.
Sylvain Guintoli leur avait fait tutoyer le podium au Japon, si bien que les hommes d'Hervé Poncharal pensaient bien jouer encore les troubles fêtes en Australie. Après une belle qualification, une de plus, du Drômois, les choses ne se présentaient pas mal.
A l'arrivée du Grand Prix du Japon, c'est un Hervé Poncharal aux sentiments mitigés qui s'exprimait. Heureux et fier de la prestation de son poulain Sylvain Guintoli, il ne pouvait néanmoins s'empêcher de ressentir une pointe d'amertume. Car le probant quatrième de Motegi partira, quoi qu'il arrive de Tech'3, à la fin de la saison.
Il avait mené sous la pluie quelques instants son Grand Prix national, étonnant tous les observateurs non avertis. A cette occasion, il avait frappé les esprits du paddock, se drapant d'une légitimité que beaucoup ne lui reconnaissaient pas encore.