Lors des tests en Malaisie, on tergiversait dur chez Honda entre deux moteurs. Un, tout nouveau où tout reste à faire, et l'autre, celui de 2016, au bout de son développement mais déjà performant. L'électronique unique posait aussi un problème de greffe.
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Il y a deux semaines à Sepang, Marc Márquez s'était montré au guidon d'un Honda aux choix techniques encore à figer. Et assez rétive. C'est maintenant au tour de Phillip Island d'accueillir le MotoGP pour trois jours d'essai. Dans l'intervalle on a apparemment bossé au HRC puisque le Champion du Monde en titre s'est tout de suite montré comme le plus rapide.
La présentation des usines en MotoGP sont le symbole de leurs impératifs et le signe de leurs stratégies. Ainsi, Yamaha a présenté à Madrid au siège de son annonceur titre. Ducati à sa maison de Bologne pour rappeler ses origines transalpines. Suzuki à Sepang parce qu'il y avait des tests à suivre et qu'on économise ses sous à Hamamatsu.
Ce n'est pas le genre de tests qu'espérait Marc Márquez en arrivant en Malaisie. Mais durant ces trois jours à Sepang, le Champion du Monde en titre a dû travailler dur pour dompter une Honda dotée d'un nouveau moteur où il y a encore beaucoup à faire. Par ailleurs, la mécanique a du mal à s'accorder avec l'électronique.
Après le championnat du Monde de MotoGP, Marc Marquez empoche le Superprestigio de Barcelone. Brad Baker finit troisième. Même si le pilote ricain spécialiste de la discipline a remporté deux des quatre éditions du Superprestigio, 2016 ne sera pas son année.
L'idée vient de l'enseigne californienne Huge Moto et elle n'existe pour le moment que sur un écran d'ordinateur. Mais on voudrait bien l'extraire du disque dur pour la voir sur la piste. En rêve, Marc Márquez et Jorge Lorenzo l'ont essayé. Pourtant, certaines solutions présentées font penser à Ducati.
Il y a un an, Márquez découvrait avec effroi une nouvelle RC213V qui l'a fait souffrir en début de saison avant de s'améliorer grandement. Ce qui ne l'a pas empêché de devenir Champion du Monde dès le Grand Prix du Japon après une campagne parfaitement gérée.
Le dernier Grand Prix de l'année à Valence coïncidait aussi avec l'ultime représentation de Lorenzo sur une Yamaha comme de Iannone sur une Ducati ou encore Viñales sur une Suzuki. Une der que Por Fuera a honorée de la plus belle des façons avec une victoire sans appel. Même si Márquez a été un danger jusqu'à la fin.
Márquez a tout tenté pour donner le change lors des qualifications à Valencia à un Lorenzo en état de grâce, mais en vain. Reconnaissant sa défaite du samedi, il fourbit déjà ses armes pour dimanche, jour de la dernière course de la saison.
Si les hostilités avaient commencé un 11 novembre à Valencia, le samedi suivant a eu valeur de 14 juillet sur un tracé Ricardo Tormo qui a vu ses records de piste revus à la baisse. Ceci grâce à un Lorenzo dominateur et un Zarco toujours motivé, les deux ayant à cœur de quitter leur scène respective avec les honneurs.