Ce n'est pas cette fois un doublé qu'a fêté le HRC à Jerez. Contrairement à l'Argentine, une Yamaha s'est intercalée ente les deux Honda dont l'ordre est néanmoins immuable. Marc Marquez est devant et Dani Pedrosa plus ou moins loin derrière. Le scénario de la course est aussi connue.
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C'est une ambiance pour le moins contrastée qui régnait dans le box Yamaha au moment de faire le bilan du Grand Prix d'Espagne. D'un côté, il y avait un Jorge Lorenzo qui n'avait franchement pas à cœur à fêter son 27ème anniversaire et aux commentaires aux airs d'épitaphe de sa saison 2014. Déjà.
Il est parti devant et ils ne l'ont plus jamais revu. Enfin, si, juste un peu dans le premier tour. Mais une fois en tête, il a pris la poudre d'escampette. Celui-là est un Marc Marquez qui, avec méthode, application et panache commence à faire passer les héros d'hier pour de gentils amateurs.
Voilà, c'est fini ! Ou presque. Car ce ne sera vraiment terminé qu'à la fin de l'année 2015. Mais la marche vers la sortie a commencé. Comme en Formule 1, Bridgestone a décidé de quitter son statut de manufacturier unique dans le monde des Grands Prix.
Marc Marquez a bel et bien l'intention de dignement fêter son centième Grand Prix. D'ailleurs qui pouvait en douter ? Sans doute pas un Jorge Lorenzo dont la 200ème course à ce niveau semble anodine tant les performances de son jeune compatriote subjuguent.
L'un a 21 ans et 76 jours et l'autre 27 ans. Entre Marc Marquez et Jorge Lorenzo, il y a aussi 100 Grands Prix d'écart. Un chiffre symbolique qui est le nombre d'épreuves disputées par le champion du monde en titre alors que l'officiel Yamaha déjà deux fois titré avec son employeur en compte le double.
Ce week-end se déroule sur le tracé de Jerez un Grand Prix d'Espagne qui marque le quatrième rendez-vous de la saison du Moto GP. Une campagne dominée de la tête et des épaules par un Marc Marquez qui fêtera sa centième échéance. Il voudra sans doute l'honorer par une quatrième victoire consécutive.
En Superbike on avait eu Corona, soit un jus de houblon mexicain. En Grand Prix, on carbure aux vitamines de Red Bull ou de Monster mais on apprend qu'il y aura aussi de la bière dès le lendemain du Grand Prix d'Espagne prévu pour ce week-end. Et pas n'importe laquelle.
Les Ducati en Moto GP vont mieux merci pour elles. Ou tout du moins merci Gigi. Ceci pour le prénom d'un Dall'Igna transfuge de chez Aprilia qui sait allier compétence technique avec sens du politique. Après un rapide état des lieux, il a convaincu Borgo Panigale de quitter le club privé des Factory pour intégrer la plèbe des Open.
Après trois Grands Prix disputés en cette saison du Moto GP, il est temps de faire un premier état des lieux d'une course au titre que l'on attendait plus ouverte que jamais. Or, et c'est le paradoxe de cette campagne, alors que les changements de la réglementation a égayé les débats au sein du peloton, la conjoncture n'a jamais été aussi limpide au sommet de la hiérarchie.