Ce ne sont que des tests, mais la tension a été palpable ce lundi sur un tracé du Mugello baigné par le soleil. Les températures élevées ont sans doute échauffé les esprits puisqu'un violent incident a opposé Casey Stoner à Karel Abraham.
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Le Grand Prix du Japon s'est, comme prévu, invité dans les coulisses du Grand Prix d'Italie. On espérait un début de décision au sujet de ce meeting prévu au Motegi et repoussé au 2 octobre suite à la catastrophe que l'on sait.
Pour cette édition du Grand Prix d'Italie, qu'il accueille depuis 1994 de façon régulière, après une première édition en 1992, les hommes du Mugello avaient mis les petits plats dans les grands. De nouvelles infrastructures en hauteur pour le plus grand bonheur du public, mais aussi, et surtout, un nouveau bitume qui a été plébiscité par tous les pilotes.
A priori, la participation de Sylvain Guintoli au Grand Prix d'Allemagne au sein du team Pramac, en lieu et place d'un Loris Capirossi aux côtes cassées, n'est pas remise en cause. Une pige qui pourrait se prolonger jusqu'à Laguna Seca, faisant du mois de Juillet, une période aussi chargée que jubilatoire pour le Français.
Connu pour ses qualités humaines déployées auprès de ses pilotes, Hervé Poncharal n'aime pas pour autant qu'on le prenne pour un jambon. Ou, en la circonstance, du bacon, puisqu'il a fait un petit rappel au règlement à sa dernière recrue britannique, jusque là exempte de tout reproche.
Jorge Lorenzo a remporté en Italie, sa seconde victoire de la saison et offert à Yamaha sa troisième concrétisation de la saison, dont la seconde de rang après le cinquantenaire dignement fêté par Ben Spies à Assen.
Valentino Rossi a toujours le mauvais oeil sur lui. Et ce n'est pas cette pupille géante sur son casque inédit pour ce Grand Prix d'Italie qui va conjurer le mauvais sort. Pour le moment, les performances sont loin de décoller la rétine et il ne s'en sort pas avec une GP11.
Les qualifications du Moto GP pour le Grand Prix d'Italie ont été du même acabit que celles d'une 125 qui s'est choisie pour la première fois notre Johann Zarco comme leader. Une piste acceptable au départ, puis une intensification de la pluie qui a poussé tout le monde aux abris.
A l'occasion de la dernière séance libre avant les qualifications, Jorge Lorenzo a fait valoir ses ambitions de victoire sur un tracé du Mugello que l'on avait peut être un peu trop vite livré à la cavalerie Honda.
Cela se précise pour Sylvain Guintoli. Son nom était cité, hier, dans le paddock du Moto GP installé au Mugello, pour réintégrer son ancienne écurie de Grand Prix Pramac en tant que pigiste d'un Loris Capirossi souffrant d'une violente chute à Assen.