Neuvième à plus d'une seconde cinq de la tête des opérations, ce n'est pas le genre de bilan qui enthousiasme un Nicky Hayden qui a maintenant pris l'habitude de jouer les podiums avec sa Ducati. Le problème rencontré par le Champion du Monde 2006 est l'appréhension des bosses du tracé du Mugello avec une GP10 bien trop nerveuse dans l'exercice.
Après le désastre d'une campagne nationale au Mans, c'est une équipe Tech3 encore un peu assommée par sa déconvenue sarthoise qui a pris ses quartiers en Toscane. La Tornade Texane avait totalement manquait de souffle dans l'hexagone alors que l'ami Ben avait, lui, manqué de réussite en chutant par deux fois sur le Bugatti.
Avec seulement un onzième temps à l'issue de la première journée du Grand Prix d'Italie, on pourrait croire les affaires de Randy d'ores et déjà mal engagées sur le tracé du Mugello. Mais le Français nous rassure.
C'est à croire que le Mugello a des vertus roboratives pour le vétéran Loris Capirossi. Au fond du trou depuis l'entame de la saison, le voilà d'un coup d'un seul troisième de la feuille des temps de cette première journée du Grand Prix d'Italie.
Cinquième temps à un souffle de la Yamaha d'Edwards, le meeting de Dani Pedrosa n'a pas si mal commencé si l'on s'arrête à cette donnée brut. Mais avec les données corrigées contenues dans l'écart qui le sépare des deux M1 de tête, le bilan aurait tendance à se gâter pour le HRC.
Cette fois, ni le train avant et encore moins lui-même n'y sont pour quelque chose : « J'ai essayé d'activer les freins dans le virage Bucine et il ne s'est rien produit ! J'ai essayé de caler la moto dans le virage mais je partais trop large alors j'ai dû passer dans les graviers.
Au Mans, lors de la première séance libre du Grand Prix de France, Jorge Lorenzo n'avait certes pas signé le meilleur chrono absolu, mais c'était bel et bien lui qui avait le plus impressionné par sa régularité dans la vélocité. Cette fois, sa place de second ne souffre d'aucune interprétation à l'issue du premier jour passé sur le Mugello.
Attendu comme souffreteux, Valentino Rossi a déjoué tous les pronostics en ce premier jour du Grand Prix d'Italie en dominant sans partage son entame. Pour le coup, le voilà bel et bien en mesure de décrocher sa dixième victoire de carrière à domicile.
Blessé à une épaule qu'il a reconnu fragilisée et douloureuse la veille, bousculé en coulisse par Marco Melandri, Valentino Rossi a démontré qu'il en fallait plus pour l'atteindre lors de la première séance d'essai libre du Grand Prix d'Italie.
Marco Melandri s'est pour le moins lâché sur son blog en revenant sur ce qu'il a vu à l'arrivée du Grand Prix de France de Moto GP.
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