C’est parti pour ce premier Grand Prix de Thaïlande de l’histoire du MotoGP. Sur un tracé de Buriram certifié Formule 1 en Thaïlande, long de 4,6 kilomètres et dessiné par l'architecte star des sports mécaniques Hermann Tilke, les premiers chronos sont tombés. Ils révèlent des Ducati toujours en forme, mais la sensation du jour aura été la lourde chute d’un Jorge Lorenzo qui était déjà blessé depuis son accident en Aragon…
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Sous nos latitudes, on vilipende mes sports mécaniques au nom d’une écologie punitive qu’il politiquement correct d’adouber. Qu’importe si celle-ci démantèle un modèle économique qu’il faudrait plus accompagner et adapter plutôt que de vouer aux gémonies sans être en mesure de proposer une alternative viable à une majorité de la population laissée sur le bord de la route. Et pourtant, ces sports motorisés sont un vecteur fort de développement. La preuve avec l’histoire de Buriram qui reçoit ce week-end le Grand Prix de Thaïlande de MotoGP…
Ce week-end le MotoGP écrira une page de son histoire en disputant son premier Grand Prix de Thaïlande de son histoire sur l’inédit tracé de Buriram. Tout sera donc possible, même si l’hiver dernier, des tests avaient eu lieu donnant une idée de la hiérarchie possible. Mais depuis, les motos ont évolué, à commencer par des Ducati qui sont devenues les épouvantails du plateau. Andrea Dovizioso, qui en pilote une, donne son sentiment avant de se lancer dans la fournaise…
La relation entre la compétition et le produit continue à être un lien fort dans le monde de la moto. Un prolongement qui n’est plus d’actualité dans une automobile maintenant aseptisée. Mais l’univers du deux-roues motorisé reste teinté de cette passion pour la course. En être, et au plus haut niveau qui plus est, fait partie intégrante de la stratégie commerciale. En arrivant pour le Grand Prix de Thaïlande, un pays au marché émergent, le patron de KTM insiste sur cette complicité et ses bienfaits avec le projet RC16 en MotoGP.
C’est un Jorge Lorenzo à la dynamique entamée depuis le Mugello cassée qui se présente pour le premier Grand Prix de Thaïlande de MotoGP. Deux chutes consécutives ont égratigné les bons souvenirs des trois succès acquis, et ont même blessé le pilote qui regrette un pied mal en point. D’ailleurs, cette blessure pourrait le pousser au forfait, puisque celui qui quittera Ducati à la fin de cette année n’est pas certain d’être capable d’enfiler sa botte…
Après 20 ans passés avec Yamaha, le team Tech3 le team Tech3 va ouvrir un nouveau chapitre de son histoire en s’affirmant comme l'équipe satellite de KTM. Une marque dont le projet est encore jeune en MotoGP, mais le potentiel est là. Par ailleurs les conditions proposées par les Autrichiens ne pouvaient que séduire un Hervé Poncharal qui est aussi un chef d’entreprise. KTM est donc également un choix rationnel.
Ce week-end, c’est un Grand Prix de Thaïlande historique qui nous attend car premier du genre sur le tracé de Buriram. Le succès populaire qui est déjà garanti sur un marché émergent essentiel pour les constructeurs engagés. Dans une fournaise tropicale, on s’attend donc à une belle fête, mais pour la voir sous nos latitudes, il faudra se lever très tôt…
Valentino Rossi va découvrir ce week-end son 26e tracé de carrière en Grand Prix. Il s’agira de Buriram qui accueillera ce week-end un inédit Grand Prix de Thaïlande. Pour autant, le Doctor ne plonge pas dans une totale inconnue puisqu’il a fait des tests cet hiver sur ce tracé. Au bilan de sensations mitigées et un douzième temps. Et, depuis, la forme de sa Yamaha s’est dégradée !
La fin de cette saison promet d’être difficile pour les pilotes Yamaha et Johann Zarco n’échappera pas à la tendance. Le Français va vivre ses cinq dernières courses au sein du team Tech3 avant de passer officiel KTM, dont quatre sont prévus en outre-mer. Au vu des derniers résultats, il n’y aurait pas de quoi s’enthousiasmer avant d'accomplir notamment quatre courses en cinq semaines à l’autre bout du monde. Première échéance ce week-end en Thaïlande…
C’est une fin de saison compliquée et une aventure avec Yamaha qui se termine dans la frustration qui attendent une équipe Tech3 en Grand Prix. Les Français avaient pourtant bien commencé leur affaire avec un Johann Zarco conquérant et un Hafizh Syharin surprenant. Puis le mal Yamaha les a rattrapés lors d’un Grand Prix de France qui a marqué comme un coup d’arrêt. Depuis, la belle machine a des ratés. Que le patron Hervé Poncharal aimerait comprendre.