Loris Capirossi a sorti le grand jeu lors de la qualification d'un Grand Prix d'Italie, exercice dont il s'était approprié la tête à deux minutes de la fin avec une Suzuki qui a la quatorzième vitesse de pointe d'un plateau composé de dix sept motos. Du beau boulot qui lui permettra de s'élancer finalement troisième de son épreuve nationale.
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Manquer la première ligne de son Grand Prix national n'était pas spécialement prévu au programme d'un Valentino Rossi déjà vainqueur par sept fois a domicile. Même s'il doit cet affront à un compatriote, Loris Capirossi, le Champion du Monde en titre goûtait peu à la situation au moment de descendre de sa machine une fois la fin de la qualification prononcée: « Je suis vraiment déçu d'avoir raté la première ligne » annonçait-il.
Et si demain, le jardin de Rossi devenait un Lorenzo's Land ? La scène du planté de drapeau ne manquerait pas de sel devant le public italien qui n'aurait qu'à constater la troisième victoire de la saison de l'Espagnol plutôt que la huitième à domicile de leur héros.
Jorge Lorenzo a arraché la position de pointe d'un Grand Prix d'Italie qui sent la poudre tellement les écarts entre les protagonistes sont serrés. Stoner, en effet, n'a échoué que d'un souffle dans sa quête de la pole, tout comme lors de la dernière libre, tandis que s'il y a bien un Italien en première ligne, ce n'est pas celui que l'on attendait.
Stoner et Lorenzo se sont livrés un dernier duel au soleil avant la qualification de cet après midi déterminante pour la grille de départ du Grand Prix d'Italie. Malgré une chute, c'est l'Australien qui a remporté la joute, les deux hommes se chiffonnant sous les yeux d'un Valentino Rossi en embuscade.
Trente degrés à l'ombre et quarante cinq sur la piste, les conditions du Mugello sont décidément bien différentes de celles affrontées au Mans il y seulement deux semaines. Tant mieux puisque c'est aussi un tout autre résultat qui y est recherché, la campagne de France de Randy ayant douloureusement confirmé l'adage qui veut que nul n'est prophète en son pays.
Cette fois, il semble bien que le jusque là insubmersible Nicky Hayden prenne l'eau. La faute à cette Ducati rouge véritable trou noir absorbant des pilotes qui espéraient y connaître la vie en rose mais qui, au final, se retrouve marron.
Jorge Lorenzo a bien profité du soleil de cette première journée du Grand Prix d'Italie en la terminant en haut de la feuille des temps. Le leader actuel du championnat a claqué un chrono intéressant, le seul sous la barre des 1'50.
Voilà maintenant plus d'un an que Jorge Martinez essaie d'accéder à la catégorie reine des Grands Prix, le Moto GP. Avec Suzuki, avec Kawasaki, il a tenté de conclure des accords de fourniture d'une machine, mais les constructeurs sont restés insensibles à ses arguments pourtant sonnants et trébuchants, tandis que le clan Honda a fait le plein depuis longtemps, que Yamaha refuse d'ouvrir son carré et que Ducati est déjà assez pris.
Ça se bousculerait aux portillons d'un Moto2 qui ferme son guichet d'inscription aujourd'hui 29 mai. On parle de pas moins de 60 pilotes potentiels à l'addition des éléments exposés dans les dossiers des candidats.