La réduction à quarante cinq minutes des séances d'essai avaient été précipitamment décidée pour donner le change à une crise économique qui obligeait à une sérieuse réflexion sur la réduction des coûts.
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Le bruit qui courait depuis la veille et que nous avions relayé est donc devenu un communiqué officiel. Honda, sera bel et bien le constructeur qui fournira à la Dorna le quatre cylindres qui équipera la catégorie qui remplacera l'actuel GP250 deux temps.
Et de deux pour l'Espagne à domicile avec cette pole d'un Lorenzo qui confirme lui aussi, comme Julian Simon en 125, sa bonne forme affichée dès ce matin du second jour à Jerez. Taciturne la veille, le vainqueur du Grand Prix du Japon et leader actuel du championnat a fait honneur à son statut et s'est fait d'autant plus plaisir qu'il a battu son compatriote Pedrosa.
Les frustrés de la veille se sont magnifiquement repris lors de la mise en jambe matinale du second jour du Grand Prix d'Espagne, dernier exercice avant le grand saut dans une qualification qui s'annonce passionnante.
Second et huitième rang, voilà le bilan des Suzuki au soir du premier jour du Grand Prix d'Espagne. Une performance d'ensemble qui aurait de quoi donner le sourire aux troupes de Paul Denning, qui recherchent toujours à concrétiser par des résultats tangibles tout le potentiel entrevu durant l'intersaison.
C'est à une toute autre séance que s'attendait le nouveau leader du championnat du monde en arrivant sur ses terres de Jerez.
Ce n'était pas la mine des grands jours du côté de Casey Stoner au moment de descendre de sa GP9 à l'issue de la première séance libre du Grand d'Espagne. La piste de Jerez venait de rendre son verdict et l'Australien n'était pas très heureux de se retrouver à une troisième place, derrière une Suzuki, celle de Capirossi, et assez loin d'un Rossi particulièrement maitre de son sujet.
Durant toute cette première séance libre du vendredi, sa domination n'a jamais été contestée et Valentino Rossi a donné une impression d'aisance désarmante, accélérant le rythme à sa guise, face à une concurrence incapable de donner le change.
Randy peut se féliciter d'une bonne entame de meeting à Jerez qui sera ce week-end le théâtre du Grand Prix d'Espagne, troisième rendez vous de la saison et première course de l'élite en Europe.
Voilà ce qui s'appelle retourner les choses en sa faveur. Courtisé par une Dorna qui désespère de voir sa grille de départ s'étoffer, pour aligner au moins une autre GSV-R, Suzuki a néanmoins toujours pris soin d'éconduire Carmelo Ezpeleta sur le sujet, ne s'alignant pas sur ses collègues de chez Honda, Yamaha ou Ducati, qui, eux, font de réels efforts dans leur engagement parmi l'élite.
