
Valentino Rossi n'a pas fait dans la demi-mesure lors de la première séance d'essai d'un Grand Prix d'Espagne qui profite pour le moment d'un joli soleil inondant le site de Jerez.
Valentino Rossi n'a pas fait dans la demi-mesure lors de la première séance d'essai d'un Grand Prix d'Espagne qui profite pour le moment d'un joli soleil inondant le site de Jerez.
Lors de la conférence de presse d'avant Grand Prix et au milieu des pilotes espagnols, Valentino Rossi a mis l'ambiance en affirmant sans sourciller qu'il n'hésiterait pas à produire sur Jorge Lorenzo la même manoeuvre musclée qu'il avait sortie contre Sete Gibernau dans le dernier virage du dernier tour de la course de 2005.
Après deux premiers Grand Prix qui ont joué à la loterie avec la météo, Randy fait le pari d'un ciel plus clément en Espagne qui lui permettra de rafler la mise. Notre Français espère cette fois que Jerez sera une bonne main pour changer la donne, du genre à faire du couple De Puniet-Honda LCR une paire sinon gagnante, du moins en mesure de se rapprocher du carré d'as.
Voilà une question hautement stratégique qui pourrait bien changer la face du Moto GP en 2010. Une véritable boite de Pandore dont seul Repsol a les clés, tout comme il s'avère à travers cette interrogation, que le pétrolier espagnol, qui va vivre son Grand Prix national ce week-end, n'est pas loin de faire la pluie et le beau temps au sein du paddock de la Dorma.
Depuis ses débuts en Moto GP en 2006, il n'y a jamais fait pire que deuxième et il en est le dernier vainqueur en date. Dani Pedrosa est donc attendu à domicile par ses fans, sur un tracé de Jerez qui accueillera ce week-end le Grand Prix d'Espagne.
La prochaine édition du légendaire Tourist Trohy sur la non moins connue Île de Man drainera du beau linge. Ceci grâce à Dainese, partenaire de l'épreuve.
Ce sont les excuses que personne n'attendait puisque l'écurie à qui elles ont été présentées ne s'était jusque là plainte de rien. Une situation étonnante lorsque l'on sait qu'il s'agit d'une usure pour le moins prématurée d'un pneu avant, le genre d'incident à vous faire perdre des secondes à la pelle.
Les choses s'éclaircissent finalement pour un Moto2 qui pourrait bien prendre son destin en main un peu plus tôt que prévu, si Aprilia confirme son intention d'arrêter les frais dès la fin de l'année.
Deux fois sur la deuxième marche du podium en deux Grands Prix disputés, voilà une régularité qui satisferait pas mal de pilotes du plateau Moto GP. Mais lorsque l'on s'appelle Valentino Rossi et que l'on veut préserver son titre mondial, on a besoin de démontrer autre chose, on a besoin de rassasier sa soif de victoires.
C'est le genre d'inconnue qui plane cette saison sur un Moto GP qui s'est livré à la culture du manufacturier unique. Le Qatar l'avait déjà démontré, le Japon l'a confirmé: les motos peuvent avoir des comportements différents au cours d'un Grand Prix. Cette fois, c'est Stoner qui l'a découvert à ses dépens.
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