La pluie conjuguée avec un puissant éclairage artificiel rendu nécessaire pour permettre une course en nocturne est une mauvaise alchimie qui empêche la tenue d'un Grand Prix.
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La décision a été prise et elle fera couler beaucoup d'encre et de salive avant que pas mal d'eau de pluie ne passe sous les ponts d'un Moto GP qui a beaucoup tergiversé en se retrouvant ainsi la victime de son propre show. Le Grand Prix du Qatar, premier de la saison de l'élite - mais y-a-t-il encore des saisons lorsqu'il pleut dans le désert ?
Valentino Rossi s'est fendu d'un commentaire bien senti lorsqu'il a dû revenir précipitamment à son box, alors qu'il s'apprêtait, comme tous ses collègues, à s'élancer pour le premier Grand Prix de la saison du Moto GP.
Incroyable mai vrai, la pluie tombe drue sur le tracé de Losail, un circuit pourtant sorti du désert qatari. L'inconvénient est que l'on a voulu y organiser une course la nuit et que le reflet de la lumière des puissants projecteurs sur ce bitume gorgé d'eau rend le pilotage d'une machine de Grand Prix impossible.
Stoner et Rossi ont peaufiné les derniers détails de leur duel qui s'annonce pour ce premier Grand Prix de la saison Moto GP au Qatar. Les deux pilotes qui se suivent de près ont été les seuls à descendre sous la barre des 1'57 et ils sont suivis par un Andrea Dovizioso qui n'a de cesse de progresser dans la hiérarchie à chacune de ses sorties.
Les leçons de l'an passé ont porté. Du côte de Ducati, on évite de s'abandonner à tout excès d'optimisme si bien que si l'on note avec une légitime satisfaction la manière dont Casey Stoner a dominé les débats depuis l'entame du meeting qatari, on reste prudent sur la suite des événements.
Les pilotes ont à présent pris la mesure de cette piste de Losail qui va être ce soir le théâtre du premier Grand Prix de la saison du Moto GP et tous ont pu relever qu'elle était extrêmement agressive avec les nouveaux pneus que Bridgestone a mis à leur disposition depuis que la règle du manufacturier unique est entrée en vigueur.
Dans le bon paquet des dix depuis l'entame du meeting, Marco Melandri a même impressionné son monde en terminant cinquième de la seconde séance d'essai libre, préliminaire à une qualification qu'il a conclu en onzième position avec sa moto de réserve. La faute à une sortie de piste lors de l'exercice et à un moteur calé.
En compagnie de ses troupes au Qatar et tout juste après avoir soufflé les cinquante deux bougies de son gâteau d'anniversaire en guise de désert, Hervé Poncharal, qui est aussi le plus haut représentant de l'IRTA, soit l'association des teams qui ont épousé la cause du Moto GP, s'est laissé à la confidence sur le concept du Grand Prix nocturne.
Il visait le top 6 et il s'est qualifié septième. Notre Randy De Puniet a donc pratiquement rempli son objectif et c'est de la troisième ligne, plutôt que de la seconde espérée qu'il s'élancera pour ce premier Grand Prix de la saison organisé au Qatar.