C'est fait, en remportant un Grand Prix du Japon qu'il n'avait pas conquis depuis 2001, Valentino Rossi a retrouvé un titre mondial en catégorie reine qu'il avait laissé depuis 2005. Cette huitième consécration toute catégorie confondue, il est allé la chercher en Champion, c'est à dire en battant son rival Casey Stoner à qui il a réglé le compte à dix tours du but avant de s'échapper irrémédiablement.
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On savait que Jorge Lorenzo était un guerrier, on l'a même vu lors d'une cérémonie de podium jouer les gladiateurs en 250, le voici à présent porte drapeau d'un manga. En l'occurrence c'est le personnage majeur de Lupin III, héros d'une bande dessinée conçu par Kazuhiko Kato qui aura les honneurs du carénage de la Yamaha M.
Tout se présentait pourtant à perfection à l'issue d'un premier jour à Motegi que Sylvain Guintoli avait terminé à la sixième place sur le sec alors qu'il s'était inscrit dans les cinq premiers sur le mouillé.
Dixième hier, huitième ce matin et de nouveau huitième à l'issue de la qualification, c'est un week end linéaire au niveau des performances que connaît un Randy De Puniet diminué.
L'histoire n'est pas banale et pour un peu elle relèverait de la fable, et pourtant, c'est bien ce dont a été victime Casey Stoner, tout à son effort pour décrocher la pole position du Grand Prix du Japon. Et dans ces moments de haute concentration, il ne faut pas être dérangé.
A chaque jour suffit sa peine pour un Dani Pedrosa qui doit à la fois travailler sur son moteur et ses tout nouveau pneus Bridgestone. Balloté aux Etats Unis, il a trouvé une bonne base de travail hier dans l'après midi de Motegi, qui l'a amené à conquérir la cinquième place lors de l'exercice particulier de la qualification en gommes tendres.
Partir d'une seconde ligne pour un Grand Prix n'est le genre de performance dont se réjouit Valentino Rossi. Même si cette place reste idéale pour la conquête d'un huitième titre mondial dimanche, perspective qu'il dit ne pas privilégier mais qu'il voudrait bien concrétiser quand même, il n'a pas caché sa relative déception à la fin de la qualification de se retrouver ainsi en quatrième position.
C'est à croire que chez eux au Japon, les blasons nippons connaitront toujours la frustration de voir une enseigne européenne gâcher leur fête locale. Si ce n'est pas une Ducati qui mène devant leurs marques préférés, c'est un manufacturier du Vieux Continent qui prive leur fournisseur local du privilège de partir e la position de pointe.
La décision a été prise par le boss et elle implique le départ de l'écurie Gil Motorsport dans le paddock des frères Flammini. Fini le Supersport tandis que le Superbike ne sera jamais arpenté.
C'est avec un poignet droit fracturé, soit la conséquence de sa chute au Grand Prix de San Marin, que Randy De Puniet s'apprête à affronter le Grand Prix du Japon. Un handicap qui ne le rebute guère. Comme ses collègues, le Français est est dur à la tâche.