Eduardo Nogues, le directeur du circuit de Valence ne sait pas trop s'il doit être euphorique ou particulièrement inquiet. Car c'est un véritable raz de marée humain qui est annoncé pour cette grandiose finale d'une saison Moto GP palpitante.
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Après une toute première expérience lusitanienne, Ilmor aligne de nouveau sa X3 immaculée avec Mc Coy à son guidon. Au soir d'Estoril, Mario Illien pouvait être fier de ses troupes. Car le team venait d'ouvrir son score en championnat du Monde de Moto GP, avec la quinzième place.
La seule structure tricolore du plateau Moto GP a retrouvé un premier pilote pour 2007, après le départ annoncé de Checa vers LCR Honda. Ce sera le Japonais Makoto Tamada, qui fréquente le milieu depuis 2003 avec des Honda, et qui y compte deux victoires.
Triste fin de saison pour Mike Di Meglio qui met un terme à une saison guère plus enthousiasmante. Alors que l'on espérait une course au titre au début de saison 125 pour le Toulousain, il n'a même pas réussi à marquer un nombre à deux chiffres au bilan de son passage au sein du team de la Fédération Française de Moto.
De l'aventure Ducati en Moto GP depuis son début, Loris Capirossi sait de quoi il parle lorsqu'il s'agît de Desmosedici. Et c'est pourquoi il n'hésite pas à réclamer au staff de Borgo Panigale un retour dans le clan Michelin. Pour mieux quitter Bridgestone, décidément trop inconstant.
Lorsque les lampions de la fête du championnat Moto GP se seront éteints, le paddock de Valencia continuera à trembler au son des mécaniques de haute compétition. Car au lendemain de ce week-end qui rendra son Champion du Monde de la catégorie reine de la vitesse, un de ses protagonistes s'essaiera sur une Formule 1.
Une des deux Ducati D'Antin a enfin trouvé preneur. En la personne d'Alex Barros. Quant à l'autre, elle devrait revenir sauf revirement, à Alex Hofmann. C'est donc le retour dans la catégorie reine de la vitesse pour le Brésilien de trente six ans. Un an après avoir fait ses bagages pour le Superbike, le voici rappelé.
Il aura fallu attendre l'avant dernier Grand Prix pour voir Valentino Rossi prendre la tête d'un championnat qu'il déjà remporté cinq fois. Un « big bang » dans la maison Honda l'a propulsé en haut d'un classement qu'il a gravi avec opiniâtreté et panache, une fois lâché par la poisse et que sa M1 soit devenue enfin docile.
On pensait avoir tout entendu sur l'incroyable accident qui s'est produit la semaine dernière sur le circuit d'Estoril entre les deux Honda officielles. Avec, pour pitoyable bilan, la mise à la tête du championnat du monde d'un Rossi qui n'en demandait pas tant.
On a beau être le numéro un, on n'en est pas moins soumis aux vicissitudes de la vie économique. C'est ainsi que l'équipe officielle Yamaha, qui emploie en son sein le meilleur pilote du moment, va se retrouver avec le carénage vierge de toute inscription l'année prochaine si ses commerciaux ne se dépêchent pas de prendre leur bâton de pèlerin pour battre le pavé.