Toujours plus de répression sur nos routes
Avec la multiplication des voitures radars ou l’arrivée des radars sonores, l’arsenal répressif sur nos routes, se renforce régulièrement. Si le terrain est concerné par cette répression à outrance, de nouvelles mesures légales visent également à sanctionner plus lourdement les usagers de la route. Voici le programme des réjouissances.
Sur nos routes, la répression se met visiblement plus rapidement en place que la sécurisation. Aux demandes régulières des usagers de deux-roues sur l’utilisation de double-glissières ou sur l’amélioration de l’état du réseau routier, l’État répond avec toujours plus de répression.
Développement des voitures radars privées, installation de radars sonores pour sanctionner les véhicules dépassant les 90 dB, les moyens de faire de la répression sont de plus en plus nombreux sur nos routes.
En complément des moyens de sanctionner, la loi relative à la responsabilité pénale et à la sécurité intérieure, ainsi que la loi relative à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et diverses mesures de simplification de l’action publique locale, établissent de nouvelles mesures répressives afin de sanctionner toujours plus et plus durement les usagers de la route.
Ainsi, en cas de refus d’obtempérer, c’est-à-dire de refuser délibérément d’obéir à une sommation de s’immobiliser venant d’un agent de la force publique, outre la perte de points et la suspension de permis, les autres peines encourues pour l’infraction simple sont doublées avec deux ans d’emprisonnement et 15 000 € d’amende. Deux peines qui se cumulent. L’usager encourt également jusqu’à sept ans de prison et 100 000 € d’amende quand les personnes exposées physiquement en cas d’infraction sont les forces de l’ordre.
Les sanctions sont également alourdies en ce qui concerne les rodéos sauvages. Une pratique qui consiste à répéter de façon intentionnelle des infractions au Code de la route, et à troubler la tranquillité publique, et qui est sanctionnée d’un an de prison et d’une amende de 15 000 €. Si les faits sont commis en réunion, les peines sont doublées : deux ans et 30 000 €. La récidive entraîne pour sa part une annulation du permis de conduire de la personne contrevenante et la confiscation du véhicule utilisé pour commettre les infractions.
Enfin, comme évoqué précédemment, le rôle des collectivités locales et gestionnaires de voiries évolue. Ils peuvent désormais décider de l’installation de radars automatiques. Une installation qui reste toutefois soumise à l’autorisation du préfet après consultation de la commission départementale de la sécurité routière.
De quoi ouvrir grand les yeux, à défaut de la poignée.
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