Transition énergétique : la chute du diesel profite surtout aux essence
Les mois passent et le diesel sombre un peu plus en Europe. En mai dernier, il n'a représenté "que" 36 % des ventes totales de véhicules neufs, contre 45 % l'an dernier. Et cette chute ne profite pas plus que cela aux électriques. Ce sont surtout les moteurs essence qui tirent leur épingle du jeu…
L'Europe voudrait faire baisser les émissions de CO2 rapidement qu'elle ne pourrait pas s'y prendre plus mal. Avoir mis dans le viseur le moteur diesel et en faire la tête de Turque a fait que les acheteurs se sont massivement tournés vers les motorisations essence, comme le montre ce graphique du cabinet Jato Dynamics.
En mai, le diesel a perdu 9 points de parts de marché, qui sont principalement passés sur les essence. La troisième catégorie, AFV (alternative fuel vehicle), concerne toutes les énergies alternatives : hybrides, hybrides rechargeables, gaz naturel, électrique, hydrogène, GPL, etc. Ce ne sont donc pas uniquement les véhicules électriques qui sont dans cette tranche qui a fort heureusement progressé, très légèrement.
Evidemment, le problème avec ces ventes massives de voitures à moteurs essence est qu'elles font grimper la note moyenne de CO2 des pays d'Europe. Si la France est un bon élève (principalement parce que ce sont majoritairement des petites motorisations qui sont vendues), ce n'est pas le cas d'autres pays comme la Suède ou même l'Allemagne.
Cette hausse fulgurante des immatriculations de voitures neuves à moteur essence est en tout cas une bonne nouvelle pour les gouvernements puisque les recettes liées aux taxes (achat, carburants, CO2) vont être de plus en plus importantes au fil du temps. Avant, en tout cas, que l'électrique ne perce. Mais nous n'y sommes pas encore.
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