Un très gros salaire et un très long trajet en électrique (l'actu de la semaine en photo)
36,5 millions d'euros, c'est le salaire de Carlos Tavares devrait toucher pour l'exercice 2023. Un énorme montant qui a conduit à une énorme polémique cette semaine. L'une des autos du groupe qu'il dirige, le Peugeot e-3008, est-il capable d'affronter 1 500 km sans trop de galères ? Si Carlos Tavares s'explique sur son salaire, Julien Bertaux, notre journaliste livre, quant à lui, son verdict sur les capacités du SUV compact.
Un gros salaire et une grosse polémique
36,5 millions d'euros, c'est le montant total de la rémunération que Carlos Tavares va toucher au titre de l'exercice 2024 et que les actionnaires de Stellantis ont approuvé cette semaine, pour 70% d'entre eux. Bien sûr, cette somme ne sera pas virée sur son compte en banque dans la foulée, puisqu'une une grande partie est placée sous la forme d'actions du groupe. Mais la polémique qui a précédé, et suivi, cette annonce est à la hauteur faramineuse de la somme en jeu. De son côté, l'heureux bénéficiaire de ce montant s'est exprimé, en se réfugiant derrière la légalité de l'affaire. "S’ils estiment que ce n’est pas acceptable, qu’ils fassent une loi, qu’ils modifient la loi et je la respecterai."
Retrouvez toutes les explications du patron de Stellantis
Le Peugeot e-3008 est-il un voyageur au long cours ?
Cette semaine, Julien Bertaux s'est sacrifié. Du moins a-t-il eu le temps d'apprivoiser l'i-cockpit du Peugeot e-3008, puisqu'il a effectué 1 500 km à bord du SUV compact. But de l'opération ? Déterminer si le nouveau bébé électrique du Lion est taillé pour les grands trajets. Au final, après avoir par parcouru les monts, les vaux et les autoroutes, il en a conclu que l'engin, même pétri de confort et de silence, pêchait un peu par une consommation élevée et des temps de recharge trop longs. Il attend donc la version "grande autonomie", tout en redoutant une addition salée.
Retrouvez tous les détails de ce road trip électrique.
Et si les salons reprenaient du galon ?
Après un salon de Genève décevant, on ne donnait pas cher de la peau du Mondial de l'automobile qui se tient du 14 au 20 octobre prochain à la Porte Versailles à Paris. Et pourtant les annonces de ces derniers jours augurent d'un printemps des salons automobiles en général et du Parisien en particulier. Tour à tour, Renault, Alpine et Dacia, mais aussi Stellantis, dont les marques Peugeot, Citroën et DS seront de la fête. Une présence française somme toute logique, mais Kia, BMW et Mini ont eux aussi annoncé leur venue. Certes, d'autres marques ont déclaré forfait et d'autres encore sont hésitantes. Mais à 6 mois de l'évènement, les premières annonces de ceux qui ont donné leur accord laissent présager d'un raout parisien encore plus réjouissant que le précédent. Et, peut-être, d'un retour en grâce des salons chez les constructeurs.
Retrouvez le point complet sur les présents, et les absents, du prochain Mondial.
Hausse du nombre de tués sur la route : à qui la faute ?
Le chiffre est effrayant : au mois de mars de cette année, le nombre de tués sur la route a augmenté de 31 % et celui des blessés est en croissance de 10 %. Depuis le début de l'année, 10 % de personnes supplémentaires ont trouvé la mort sur le bitume français. Que s'est-il passé, alors que les radars se multiplient et que les autos sont de plus en plus sûres ? Certains impliquent une clémence des autorités, puisqu’une nouvelle règle évite de perdre des points pour les excès de vitesse de moins de 5/km, ce qui pourrait engendrer un relâchement de la part des automobilistes. D'autres incriminent le mauvais état des routes françaises qui se dégradent de jour en jour. C'est le cas du viaduc de l'autoroute A13, fermé depuis vendredi. En tout cas, sur les déviations mises en place de Paris vers la Normandie ou les bouchons monstres se succèdent, aucun risque d'excès de vitesse.
Retrouvez tous les chiffres de la sécurité routière.
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