Une alpine A110 "Sastruga" repeinte par une IA
On va parler ce matin d'une Alpine un peu spéciale. Présentée dans le cadre de la foire d'art moderne et contemporain Art Paris 2022, elle arbore une livrée réalisée par le collectif d'art Obvious, à base d'un algorithme et d'une intelligence artificielle. Une "art car" pas comme les autres, c'est l'Alpine A110 Sastruga.
Elle sera exposée à partir d'aujourd'hui, et jusqu'à dimanche, au Grand Palais éphémère, dans le cadre de la foire d'art moderne et contemporain Art Paris 2022. Elle ? Une Alpine A110 un peu particulière. Une "Art Car" comme on en voit beaucoup. Mais elle a ceci d'original que ce n'est pas un artiste et sa seule imagination qui ont procédé à la mise en peinture, mais une intelligence artificielle, à base d'algorithme... Oui oui.
Les équipes d'Alpine ont donné carte blanche au collectif artistique Obvious pour imaginer et présenter ce tableau automobile, baptisé "Alpine A110 Sastruga".
Cette art car explore le potentiel créatif de l'intelligence artificielle (IA) et des algorithmes en "faisant dialoguer technologie et émotions".
Le collectif s'est inspiré de l'héritage sportif de la marque. Sa peinture est une synthèse numérique imaginaire, un circuit chimérique qui utilise tous les circuits réels sur lesquels la marque s'est illustrée, le tout créé par l'IA à l'aide d'un algorithme donc, qui est d'ailleurs reproduit à l'arrière de la voiture.
Sa stylisation est inspirée du phénomène de sastrugas : des "ondulations créées par la saltation de la neige sous l'action du vent, qui trace au sol des ondulations géométriques".
Cette œuvre a selon les artistes exploité les capacités du "machine learning", qui consiste pour les machines à apprendre à partir des données fournies, et d'algorithmes GAN's, une "classe d'algorithmes d'apprentissages non supervisés". En l'occurrence, les données fournies ont été les tracés des différents circuits qui ont marqué l'histoire d'Alpine : Le Mans, Paul Ricard, Pedralbes, Pescara, Montjuic, Monsanto, Magny-Cours, Long Beach, Losail, Kyalami.
Le résultat, s'il n'est pas désagréable au demeurant, voire franchement sympa, laisse perplexe concernant un "tracé de circuit", que votre serviteur, certes mal réveillé, a du mal à distinguer. Mais c'est beau, et tout à fait subjectif.
Une auto en tout cas à la croisée des chemins entre virtualité, réalité, histoire et modernité. L'ADN d'Alpine en quelque sorte.
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