Une innovation française pour révolutionner les deux-roues ?
Sur un marché de la mobilité électrique encore très récent, l’innovation technique permet de se démarquer des autres modèles en circulation. C’est le cas du scooter électrique Kairos, développé par l’association française SIREMS.
Alors que le marché de la moto électrique peine à trouver ses adeptes, les scooters électriques semblent trouver leur place sur un segment encore très récent aujourd’hui dominé par les modèles chinois.
Loin de cette course aux chiffres, l’association SIREMS, et l’ingénieur français Mathieu L'Hopitault viennent de dévoiler les premières images de leur scooter à trois roues baptisé Kairos.
Véritable innovation française, ce scooter électrique pourrait bien révolutionner le marché avec un système de sécurité empêchant les chutes grâce à une technologie de pointe.
Contrairement aux modèles à trois-roues que l’on trouve actuellement sur le marché, le Piaggio MP3 ou le Peugeot Metropolis par exemple, le Kairos possède deux roues à l’arrière, ce qui lui permet d’améliorer la stabilité en virage comme la motricité. Les deux roues arrière, motorisées, s’inclinent dans les virages pour suivre le mouvement naturel du virage et ainsi réduite considérablement le risque de chute.
Par ailleurs, le scooter est également doté d’un mécanisme automatique de masses latérales qui en agissant comme un contrepoids permet de réguler l’inclinaison du scooter dans les virages les plus serrés.
Une innovation française à 30 000 euros
Petit bijou de technologie embarquée, le scooter à trois-roues français abrite également une autre innovation : le « dispositif de retenue programmé » (PRD) qui permet pour sa part de réduire l’impact des chocs, et la gravité des blessures du pilote en cas de collision frontale. Ce « coussin » intégré directement dans le cockpit empêche en effet le pilote de passer par-dessus le guidon.
Actuellement encore en développement, le scooter Kairos pourrait se matérialiser via la production d’un premier prototype de test en 2025, avant d’être commercialisé en 2028 à un tarif estimé, et encore très provisoire, de 30 000 €.
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