Une Royal Enfield à la sauce texane
L’équipe de Alan Stulberg’s, à Revival Cycles (Texas, USA), a eu la chance d’être l’une des premières au monde à customiser la Royal Enfield Interceptor 650. Ils en ont fait un scrambler que Steve Mac Queen n’aurait pas renié avoir dans ses films ou son garage.
“Desert Runner”, tel est le nom que cette superbe réalisation a eu lors de son baptême. Un nom qui colle bien avec son pedigree résolument typé tout-terrain. La genèse du projet a commencé des mois avant la présentation presse du nouveau bicylindre indien. L’équipe texane de Revival Cycles, a eu la chance de pouvoir rouler et tester l’Interceptor 650, bien avant les journalistes. Les retours ont été dithyrambiques : “ nous avions entre les mains une moto dont toute l’équipe rêvait de travailler avec ou bien même de posséder. Royal Enfield a véritablement fait un bond en avant, en termes de qualité avec cette moto”, précise Alan Stulberg.
La base est saine, ne restait plus qu’aux Texans de laisser libre cours à leur imagination. Andy, qui est doué en métallurgie, n’a pas daigné mettre les mains dans le cambouis. Il a commencé par changer les suspensions avant. Une fourche de Suzuki DR-Z fera ainsi l’affaire, pour gagner en poids, mais surtout en débattement. La roue arrière est d’origine mais la roue avant, elle aussi, est issue d’une Suzuki DR-Z, tout comme le freinage avant. La monte pneumatique sera, elle, confiée à des Michelin AC10, pas très confortables sur la route mais parfaits en tout-terrain. Le guidon est un modèle flat-track, plus haut et plus résistant que le modèle d’origine. Les amortisseurs ont été revus et remplacés par des éléments permettant plus de contraintes sur les sentiers difficiles.
Le rêve d’Alan Stulberg était de faire courir cette moto dans la course Los-Angeles / Las-Vegas. Il fallait donc que cette scrambler ait tous les attributs pour résister aux conditions difficiles des déserts californiens. Pour cela, en plus des suspensions et pneus, l’équipe ajoutera un garde-boue tout-terrain en position haute et un arrière avec châssis raccourci. Les repose-pieds proviennent d’une Honda CRF 450 de motocross et le sabot moteur en alu a été fait maison. L’équipe a ensuite roulé plus de 500 km, dans des terrains accidentés, pour être convaincu qu’il fallait proposer à la vente une petite série de ce modèle, si attachant.
Si cela vous tente, contactez Revival Cycles. Ils vous en coûtera entre 25 000 et 30 000 dollars pour avoir un scrambler Royal Enfield véritablement unique.
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