Il n'y a que ceux qui ne se sont pas penchés un jour sur le sujet qui décrient, dénigrent et accusent. L'impact en émissions CO2 d'un Grand Prix F1 représenté à 60% par les déplacements des spectateurs est infiniment moindre qu'une quinzaine de Roland Garros, ce n'est pas pour autant que certains lobbys souhaitent la mort du tennis en France. Le mouvement lancé, le sport automobile est de plus en plus dénigré quand il n'est pas simplement menacé d'interdiction ou de disparition pure et simple.
Certes, si l'on se cantonne à voir le simple spectacle sans chercher à s'imprégner de la dimension humaine de la discipline, comme on le fait pourtant ailleurs, on passe à côté de ce qui rend ce sport aussi beau. Et on omet de le défendre. La domination de la machine, l'exaltation communicative, la rigueur, le dépassement de soi, le sacrifice, l'hyper-maitrise, l'investissement, la transcendance, l'acceptation du danger que réclament la pratique d'un sport mécanique est difficilement appréciable pour le sportif classique voire la majorité des téléspectateurs qui ne voient dans une course de F1 qu'un spectacle. Le paramètre humain est la clé de la réussite, l'alchimie entre l'être et la machine nait souvent des relations d'un pilote avec son équipe. Il y a dans le sport automobile autant sinon plus de valeurs que dans beaucoup d'autres sports, des dangers bien plus grands, donc des joies et des désespoirs mille fois plus importants.
Si l'on a ressenti un jour ce frisson, ce film, parfait préambule à la saison qui démarre va vous remettre en ordre de marche pour l'année qui vient. Profitez, on ne sait pas combien de temps ça va durer ...
[vidéo] Countdown to victory par Antti. Des frissons avant que ça recommence
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