Il suffit d'un peu de pluie et d'une fraîcheur inhabituelle en été pour que les entrées au stand virent parfois au cauchemar à cause d'un bitume au grip différent du circuit et de quelques dalles de béton glissantes. On se rappelle d'ailleurs de l'abandon piteux de Lewis Hamilton en 2007 en Chine.

Ce week-end en Hongrie, l'arrivée perpendiculaire de la monoplace de Jérôme d'Ambrosio devant son stand a causé une belle frayeur à tout le monde et c'est dans ces moments là que l'on comprend à quoi sert la limitation de vitesse dans les stands. Le belge a perdu son auto au moment de freiner, c'est dans tous les résumés de course, comme dans celui que je vous propose ci-dessous



Mais à côté de la figure de Niklaus Mayr-Melnof, la glissade de D'Ambrosio n'est que sympathique péripétie. Le pilote autrichien de 32 ans particpait aux 24h de Spa où le temps était tout à fait cohérent avec un été habituel dans les Ardennes, c'est à dire pluvieux. On ne sait pas si notre homme a eu un problème technique sur sa Lamborghini Gallardo GT3 (ce qui semble improbable vu sa réaction à la sortie de l'auto) mais il faut bien admettre qu'il a réalisé là la plus mauvaise et la plus inefficace des entrées aux stands de l'histoire.


Déjà optimiste dans le virage précédent l'entrée au stands, le pilote a visiblement continué à sous-estimer ou surestimer quelque chose ensuite.