Voies sur berges piétonnes à Paris : une nouvelle pétition contre le projet
Opposée à la piétonnisation de plus de 3 km de voies sur berges rive droite à Paris, l'association 40 millions d'automobilistes lance une nouvelle pétition en ligne contre le projet. Celle-ci fait suite à l'avis défavorable de la commission d'enquête.
Le feuilleton de la piétonnisation des voies sur berges rive droite à Paris est loin d'être terminé. La commission d'enquête publique mandatée pour étudier la faisabilité du projet vient de rendre un avis défavorable.
Parmi les reproches faits au projet, le périmètre de l'enquête publique a été jugé insuffisant. L'étude d'impact publiée par la mairie en juin a aussi été pointée du doigt, la commission estimant qu'elle « ne permet pas d'établir la réalité de la réduction de la pollution » et qu'elle ne tient pas compte des reports de circulation dans les arrondissements voisins.
Dans la foulée, Anne Hidalgo publiait une longue réaction dans laquelle elle ne cachait pas sa colère contre la commission, rappelant en détail pourquoi le projet est pertinent tout en soulignant sondage à l'appui que les Parisiens étaient pour.
En réaction à tout cela et « pour poursuivre la mobilisation », l'association 40 millions d'automobilistes lance en partenariat avec la radio Sud Radio une nouvelle pétition en ligne intitulée « Anne Hidalgo, renoncez à la fermeture des voies sur berges », demandant à la maire de « respecter les conclusions de la commission d'enquête publique ».
Le projet soumis au vote le 26 septembre
Pour Daniel Quero, président de l'association, « le rapport publié par la Commission est la seule conclusion honnête que l'on pouvait apporter au projet. Seule la Maire de Paris s'entêtait à prétendre que cette mesure allait améliorer la qualité de vie des Parisiens alors que toutes les études d'impact annonçaient des allongements non négligeables des temps de parcours suite à la fermeture des voies ».
Pierre Chasseray, délégué général, rappelle qu'une première pétition avait recueilli 60 000 signatures. Il souligne que l'association a formulé des propositions alternatives à Anne Hidalgo : « Sa réaction fut à la hauteur de son ouverture d'esprit : ni réponse, ni communication quelconque ».
On doute qu'Anne Hidalgo soit sensible à la démarche, d'autant qu'elle a déjà confirmé qu'elle soumettra au Conseil de Paris le 26 septembre une délibération visant à valider définitivement le projet.
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