La Peugeot 208 a fait ses premiers tours de roues au début du second semestre 2012, soit il y a maintenant 3 ans et demi. Succédant à la 207, qui avait connu une carrière honorable, mais toujours dans l'ombre de l'éternelle rivale Renault Clio, elle a pour mission d'améliorer les ventes de la marque sur le marché des citadines, et de damer le pion à la Clio. Las, le début de carrière sera un peu moins bon que prévu. Et avec l'arrivée de la quatrième génération de la citadine au losange, elle se contentera de jouer les seconds couteaux. Pourtant, Peugeot a misé gros sur la 208, et lui a offert de nombreuses nouveautés. A l'image d'un poste de conduite à petit volant et instrumentation déportée au-dessus, baptisé i-cockpit, ou d'une tablette tactile multimédia dès le deuxième niveau de finition. La tenue de route est typique Peugeot, c'est à dire dynamique et faisant la part belle au plaisir de conduite. Habitabilité et coffre sont en hausse par rapport à la 207, alors même que le gabarit s'est réduit, à 3,96 m. La qualité de finition est à louer. Une tonitruante version GTI est apparue en avril 2013, avec une boîte manuelle, contrairement à la Clio R.S., qui ne propose qu'une boîte robotisée. Pas de break sur cette génération, remplacé par le SUV urbain 2008. Terminons avec la fiabilité, qui n'est pas parfaite. Voyons justement tout cela.
La Toyota Yaris est la plus française des japonaises. Et depuis longtemps, sachant que sa production a commencé à Onnaing près de Valenciennes dès 2001. Elle a longtemps bénéficié d'une réputation de fiabilité presque surnaturelle. Réputation parfois usurpée concernant la seconde génération. Ceci dit, elle est toujours restée fréquentable. La troisième génération, dont il est question ici, a fait ses premiers tours de roues en septembre 2011. Elle a gagné en qualité de fabrication, en équipement, en habitabilité mais a perdu en aspects pratiques avec la disparition de nombreux rangements, et surtout de la si pratique coulissante, qui permettait de faire varier le volume de coffre, à l'avantage des passagers ou des bagages.Elle adopte par contre, en plus de deux moteurs essence et d'un diesel, une motorisation hybride. Cette dernière lui donnera un avantage concurrentiel certain sur de nombreuse concurrente, car elle pouvant ainsi bénéficier d'un gros bonus écologique et revenir aussi peu cher à l'utilisation qu'un diesel. Et son utilisation en milieu urbain est un régal. En dehors, l'agrément est moindre.En occasion, elle est bien présente, à des tarifs pas forcément donnés, mais souvent justifiés
Début 2010, Citroën décide de lancer une ligne de modèles à tendance Premium, un peu plus luxueuse que la gamme classique. C’est la naissance de DS, qui reste à cette époque dans la marque. Les modèles seront des "Citroën DS". C’est différent aujourd’hui, puisque DS s’est émancipée et est devenue une vraie marque à part entière depuis juin 2014. Mais revenons à cette DS3, qui fut le premier modèle lancé par Citroën. Basée sur un châssis de C3, la DS3 est une citadine chic et polyvalente, 3 portes, qui présente bien et a pour ambition à son lancement de concurrencer la Mini.Son esthétique agréable, à la fois chic et sportive, le traitement de son intérieur, moderne, les possibilités de personnalisation poussées, tout cela a fait la recette de son succès, bien réel. Cependant, elle peine à afficher des prestations vraiment haut de gamme, en terme d’équipement high tech par exemple, comme peuvent le faire les Audi A1 ou Mini, justement. Mais elle reste habitable, logeable au niveau du coffre, et pas manchote sur la route, où son châssis raffermi par rapport à la C3 lui permet un dynamisme bienvenu pour les amateurs de conduite. D’ailleurs la version radicale "Racing" est là pour satisfaire les plus exigeants en termes de performances. Et pour ceux qui aiment se découvrir, une carrosserie "Cabrio" est aussi disponible.Sur le plan de la fiabilité, on retrouve celle, moyenne de la C3. Des points à vérifier que vous retrouverez ci-dessous.
La C3 bourlingue depuis un moment et c'est fin 2009 que la deuxième génération a fait son apparition sur nos routes. Reprenant l'esthétique tout en rondeur de la précédente, elle en a profité pour s'améliorer sur pratiquement tous les points.
Après s'être appelée Punto, puis Punto 2, la citadine italienne adopte pour sa troisième génération le patronyme de "Grande Punto". Après l'enfance et l'adolescence, elle s'affichait ainsi "grande" et plus mâture… Grande, elle l'est en effet dans la catégorie des citadines polyvalentes, où du "long" de ses 4,03 m, elle toisait la plupart de ses concurrentes de plus de 5 cm. Du coup, habitabilité et volume de coffre sont dans la moyenne haute et Fiat la présentait même (optimistement) à son lancement comme une alternative à une compacte. La Grande Punto est par ailleurs bien équipée, mais présente une qualité de finition en deçà des références de l'époque (Clio 3, Polo). Ses motorisations sont variées et puissantes pour certaines (avec un diesel 1.9 MJT de 130 ch et un essence 1.4 turbo de 135 ch). Elle s'est surtout faite remarquer par des tarifs agressifs, en neuf, et en occasion par conséquent. La fiabilité quant à elle n'était pas acquise aux débuts, mais s'est bonifiée avec le temps. Acheter un modèle post 2008/2009 n'est pas une hérésie, et parfois même une affaire. À noter que depuis 2012, elle s'appelle à nouveau "Punto".
La première génération de Nissan Micra date de 1982 (1983 pour l'Europe). Oui, cela fait donc déjà presque 32 ans que la citadine japonaise sillonne nos routes. La génération sur laquelle nous allons nous pencher, la quatrième, a quant à elle fait son apparition en toute fin d'année 2010. La "K13" comme la surnomment ses fans, a quelque peu abandonné le style atypique de la 3e génération, pour revenir à un design plus consensuel, que d'aucuns qualifient de fade… Elle abandonne également la motorisation diesel (du moins en Europe, on la trouve encore en Inde par exemple), pour ne se doter que d'un moteur essence 3 cylindres 1.2, en deux niveaux de puissance, 80 ch et 98 ch, ce dernier bénéficiant d'un compresseur volumétrique. L'absence de diesel semble toutefois la handicaper un peu dans l'hexagone, où ses ventes n'ont pas décollé, et sont restées très décevantes. Un peu plus grande que sa devancière (3,78 m contre 3,73 m), elle reste une "petite" citadine polyvalente, presque 30 cm plus courte qu'une Renault Clio. De la place comptée, cependant bien utilisée avec une bonne habitabilité et un volume de coffre correct. Ses autres qualités sont un confort appréciable, une maniabilité exemplaire et une fiabilité presque sans faute, qui compensent une finition légère (du mieux au restylage) et une insonorisation perfectible. Dernier point fort, des prix en occasion très amicaux.
Maxi-fiche fiabilité : que vaut la Ford Fiesta 5 en occasion ?
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La Fiesta est une véritable star en Europe dans la catégorie des citadines polyvalentes. En bataille avec la Polo, pour le leadership, elle a pour elle un design plus joyeux, un châssis plus dynamique et un équipement toujours intéressant. De plus, ses prix sont contenus. Sa qualité de fabrication n'est pas à remettre en question, les matériaux sont bons dans l'ensemble, pas de gros griefs sur ce point, et les assemblages corrects, sans atteindre la rigueur de ceux de la Polo ou même d'une ancienne Clio 3, grande rivale de l'époque de sa sortie. Par contre, l'ergonomie est toujours à pointer du doigt, avec une multitude de boutons sur la console centrale, ce qui oblige à une certaine gymnastique intellectuelle, avant de s'habituer parfaitement à toutes les fonctions. Et l'insonorisation est juste moyenne, surtout en diesel. Mais trêve de désagréments, la Fiesta est surtout une citadine agile au châssis affûté, plaisante à conduire, tout en restant confortable. Elle est dans la moyenne concernant l'habitabilité et le volume de coffre. Sa palette de motorisations est variée, et elle a adopté en deuxième partie de carrière les excellents EcoBoost 3 cylindres essence, très doués sur route. Elle existe également depuis le restylage en version ST, qui arrive à en remontrer à une Clio RS, c'est dire. Enfin la fiabilité n'est pas parfaite, mais pas non plus un frein à l'achat en occasion, marché sur lequel les prix sont attractifs.
La Toyota Yaris est, avec sa grande sœur la Corolla, ou la Honda Civic, une des japonaises les plus connues en France. Parce qu'elle s'y vend très bien, mais aussi, et surtout il faut le dire, parce qu'elle y est fabriquée, depuis 2001, dans l'usine du constructeur à Onnaing, près de Valenciennes. La première génération a beaucoup plu, de part sa compacité, ses aspects pratiques, ses mécaniques pétillantes, mais aussi pour sa robustesse et sa fiabilité, réputées sans faille (pas forcément vrai). La deuxième génération, celle dont nous allons parler ici, a pris le relais fin 2005. Elle existe en 3 et 5 portes, et une version sportive TS a vu le jour en 2007. Elle reprend les astuces de modularité de la première génération avec une banquette coulissante, et reste toujours compacte, à mi-chemin entre une mini citadine et une citadine polyvalente. En terme de fiabilité, elle a connu quelques soucis, mais rien de trop grave ou épidémique. Avec l'apparition de la dernière génération sur le marché, les cotes en occasion ont un peu baissé.
La Polo est une icône parmi les citadines teutonnes. Sa première génération, lancée en 1975 (38 ans déjà !) a eu ensuite une descendance ininterrompue jusqu'à aujourd'hui. Nous en sommes donc à la cinquième génération, qui n'a plus rien a voir avec la première, et qui se retrouve même bien plus grosse qu'une Golf 1. Sa réputation en terme de qualité de fabrication et de finition n'est pas usurpée. C'est une véritable "baby Golf" qui jouit d'une excellente image. Pourtant, durant sa carrière, certaines générations ont connu de nombreux soucis de fiabilité, et même jusqu'à il n'y a pas si longtemps. Et cette cinquième génération, auscultée ici, n'est pas totalement exemptes de défauts nous le verrons, certaines motorisations sont même à déconseiller. Elle existe en version 3 et 5 portes, et également en GTI, la plus délurée (hors atypique R WRC). Les cotes sont soutenues sur le marché, et les bonnes affaires rares.
La Ford Ka première du nom, au look pour le moins particulier, avait tout de même réussi à se faire une bonne petite place au soleil dans la catégorie des mini-citadines. Elle a même eu une durée de vie bien longue pour une auto "moderne". Sa remplaçante, bien qu'objectivement jolie, ne connaît pas le même succès. Elle est éclipsée par celle à qui elle emprunte beaucoup d'éléments techniques : la Fiat 500. Pourtant, elle possède de nombreuses qualités (et quelques défauts), à commencer par son look "Kinetic Design" qui a bien vieilli, une présentation jeune et moderne, un volume de coffre satisfaisant (224 litres, mieux que la 500), et deux motorisations suffisantes dont un diesel économe. De plus son positionnement tarifaire est bien moins ambitieux que celui de l'italienne. Mais cela n'a pas suffit à attirer les foules. En occasion, elle ne brille pourtant pas par des tarifs canons et reste en concurrence avec une Twingo dont le succès ne se dément pas. Dure la vie d'une Ka ! Heureusement que la fiabilité est excellente.
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