Voiture électrique : vers des composants plus écoresponsables

Véhicules électriques : quel bilan carbone ?

Quel est l’impact environnemental réel des voitures électriques ? Le remplacement massif du parc automobile thermique au profit de nouvelles voitures supposées propres est-il bien souhaitable ? Ces questions émergent régulièrement dans le débat public lié à la transition écologique, et ont trouvé un début de réponse dans un rapport de l’Agence européenne pour l’environnement en juin 2019.

Le constat est nuancé. En comparaison avec un véhicule thermique (essence, diesel…), il ressort effectivement que la phase de production du véhicule électrique génère des émissions de gaz à effet de serre et de polluants plus élevées. Ce constat s’explique par la production des batteries, qui a lieu la plupart du temps dans des pays fortement dépendants du charbon pour leur production d’électricité, à commencer par la Chine.

Sur l’ensemble du cycle de vie du véhicule électrique, la production polluante est cependant compensée pendant la phase d’utilisation, beaucoup moins polluante. En fin de compte, le bilan carbone du véhicule électrique reste donc positif.

 L’origine de l’électricité a toute son importance

L’Agence européenne pour l’environnement rappelle que l’origine de l’électricité alimentant le véhicule est déterminante pour son bilan carbone. Ainsi, une voiture roulant avec de l’électricité produite par le charbon sera en réalité PLUS polluante qu’un véhicule thermique sur l’ensemble de son cycle de vie !

Conception des batteries : des progrès rapides

La phase de production des véhicules électriques est plus polluante dans la mesure où la conception de composants comme la batterie suppose l’extraction et l’exploitation d’un certain nombre de minerais :

•  Les batteries NCA lithium-ion : elles restent les plus répandues parmi les constructeurs, et sont composées de nickel, de cobalt et d’aluminium ;
•  Les batteries NMC lithium-ion : elles sont quant à elles composées de nickel, de cobalt et de manganèse.

Les principaux constructeurs de batteries et de véhicules électriques multiplient actuellement leurs efforts pour diminuer l’empreinte écologique de ce processus de fabrication et concevoir des composants plus respectueux de l’environnement. Dans un communiqué du mois de juin 2018, Tesla s’est par exemple engagé en faveur d’une exploitation plus responsable des matériaux et d’une diminution progressive des métaux rares contenus dans les batteries de son fournisseur Panasonic.

Les batteries Tesla, notamment celles équipant la Model 3, se caractérisent par une teneur moindre en cobalt – particulièrement polluant – au profit d’une utilisation plus importante du nickel. Les autres constructeurs suivent le même chemin avec la généralisation annoncée des batteries NMC 8-1-1 composées à 80 % de nickel, 10 % de manganèse et seulement 10 % de cobalt.

Voiture électrique et assurance auto

En plus de devenir toujours plus propres, les véhicules électriques sont financièrement avantageux sur le long terme pour la plupart des automobilistes, s’épargnant des passages douloureux à la station essence, et bénéficient en plus d’une prime à la conversion pouvant atteindre 5 000 €.

Cette motorisation silencieuse et non polluante se distingue également en ce qui concerne l’assurance auto. Faisant suite à la dernière loi de finances, les véhicules électriques acquis entre 2021 et 2023 bénéficient d’une exonération de la taxe spéciale sur les conventions d’assurance : une législation pouvant faire baisser le montant de la prime jusqu’à 25 % !

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Vous souhaitez acquérir un véhicule électrique pour vos déplacements quotidiens ? Le recours à un comparateur d’assurance auto est recommandé pour bénéficier de la meilleure offre sur votre futur contrat. Vous cumulerez ainsi une économie de carburant et une prime très attractive.

Les trois points clés à retenir :

 -Elles sont plus polluantes lors de la phase de production, et moins lors de la phase d’utilisation ;

 - Leurs batteries sont de plus en plus performantes et de moins en moins polluantes ;

 - L'assurance auto bénéficie d'une fiscalité plus douce et donc d'un prix plus compétitif.