VTC : Taxify arrive et va se mesurer à Uber
Uber aime le noir mais le spécialiste du véhicule de transport avec chauffeur, dite VTC, va devoir bientôt lutter contre un chevalier blanc. Car c’est la couleur dominante d’un concurrent aux dents longues et au fonctionnement annoncé comme plus respectueux des droits de ses servants. Voici Taxify, un nom qui va arpenter les rues de Paris avant la fin de ce mois de septembre. Et ce n‘est pas américain.
Uber a-t-il mangé son pain blanc ? Le nom qui fait voir rouge les taxis traditionnels va se retrouver face à un concurrent qui lui promet de lui en faire voir de toutes les couleurs. Voici Taxify, une nouvelle plate-forme de VTC soutenue par le groupe chinois Didi Chuxing. La Chine, encore, et elle se dresse face au modèle américain Uber.
Si l’on en juge par ses résultats, Taxify fait plus que soutenir la comparaison. Ce service qui a débuté en août 2013 à Tallinn en Estonie. Le coup d’essai a été un coup de maître. L'entreprise revendique depuis 2,5 millions d'usagers répartis dans 18 pays d'Europe et d'Afrique. À peine arrivée à Londres au début septembre, près de 3 000 chauffeurs sont déjà connectés à cette application mobile. Grâce à des partenariats au Brésil, aux États-Unis ou encore en Asie du Sud-Est, compte plus de 400 millions d'usagers et opère dans plus de 400 villes dans le monde.
Taxify est donc à prendre au sérieux. D’autant plus que son modèle économique est plus avantageux pour ses chauffeurs qu’Uber : le taux de la commission prélevé par l'entreprise sur le prix de la course sera entre 10 et 20 %, contre 25 % chez Uber. Selon Taxify, les chauffeurs ne doivent pas payer de frais mensuels. « Aucun risque, vous ne payez que lorsque vous gagnez », précise l'application. Taxify peut aussi aider les chauffeurs à louer un smartphone et un véhicule.
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