Pour sa nouvelle gamme diesel, Smart a pioché dans la bande d’organes de son grand frère Mercedes. Les deux moteurs proposés sont des trois cylindres issus du 4 cylindres 2 litres de la dernière Classe A. Plutôt que de concevoir un bloc inédit, Smart a choisi de supprimer un cylindre. Une manipulation moins coûteuse mais qui a aussi le grand avantage d’inaugurer un nouveau bloc qui pourra être ensuite repris par la firme à l’étoile et notamment sur la classe A.

Deux motorisations sont disponibles sur la base de ce moteur d’un 1.5 l. L’un de 68 ch et un autre de 95 ch. Mis à part la puissance, la principale différence réside dans le couple. 160 Nm pour le 68 ch et 210 Nm pour le 95 ch.

Essai - Smart Forfour cdi : du gasoil pour gazer

Au delà des chiffres, ces moteurs se distinguent par une large plage d’utilisation et contrairement à la plupart des groupes diesel, on se retrouve souvent en zone rouge du fait des rapports courts notamment sur la version 68 ch. Ce dernier, malgré sa puissance limitée se montre très rageur. Ce caractère est aussi présent sur le 95 ch, ce qui se traduit par des bonnes reprises et accélérations avec un 0 à 100 km/h atteint en 10,5 secondes.

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Le principal reproche que l’on pourrait faire est la sonorité. Le 3 cylindres émet dans la plupart des situations mais surtout à l’accélération un bruit désagréable qui rappellera à certains des souvenirs de 2 CV. Passé ce détail très subjectif, on regrettera le manque d’insonorisation de l’habitacle.

Rien à redire en revanche concernant la consommation très mesurée. Comptez en cycle mixte 4,6 l/100 km pour les deux motorisations. A notez que la Forfour Cdi est disponible avec une boîte mécanique à 5 rapports ou avec la boîte séquentielle automatisée "Softouch plus" (en option au tarif de 570 €).

Enfin, sur le plan esthétique, la différenciation sera difficile. La seule nuance sera le i rouge dans le logo Cdi pour la version 95 ch.