La nouvelle Série 7 présentée au Mondial de Paris en septembre dernier a débuté sa commercialisation en France le 13 novembre 2008. Cette 5e génération, est esthétiquement bien plus consensuelle que la précédente dessinée sous la responsabilité de Chris Bangle, particulièrement décriée en Europe au moins jusqu’au restylage du printemps 2005 où la face avant et la poupe ont gagné en simplicité (sans compter un petit toilettage complémentaire début 2007). Ceci noté, cela ne l’a pas empêché d’être la série 7 la plus vendue de tout les temps avec 344 000 unités écoulées entre 2001 et 2008 (la première qui a perduré de 1977 à 1986 avait trouvé 285 000 acheteurs), grâce surtout aux marchés américains (36 % des ventes) et chinois (16 %). La France n’a représenté que 1,3 % des ventes de cette 4e génération. Bon an mal an, le marché des berlines et limousines de cette catégorie représente à peine plus de 2 000 immatriculations par an dans l’hexagone, trusté à plus de la moitié par Mercedes, suivi par BMW aux environs de 400 exemplaires et Audi (une centaine de moins que BMW), Jaguar, Lexus et Maserati se contentant chacun d’une bonne centaine de ventes, et Volkswagen fermant la marche avec une soixantaine d’exemplaires –difficilement- écoulés.

Essai vidéo - BMW Série 7 : le septième ciel, vraiment ?

Pour cet essai, nous avons principalement essayé la berline en motorisation Diesel (730d, indisponible en limousine) qui sera la plus vendue chez nous. La longueur accrue de 40 mm et l’empattement de 31 mm (à 3070 mm, c’est le plus long du segment) ne donne pas l’impression d’un énorme paquebot. Même la version longue Limousine rallongée de 140 mm (la longueur est passée de 5,179 m à 5,212 m et l’empattement de 3128 mm à 3210 mm), ne semble pas démesurément longue. Chère limousine d'ailleurs, facturée de 4 900 à 6 500 € selon la finition et la motorisation de plus que la berline, contre un supplément de 3 000 € pour la carrosserie allongée de 12 centimètres dans le cas de la Lexus LS. Largeur identique à l’ancien modèle et hauteur diminuée d’un centimètre contribuent à procurer à la nouvelle Série un bel équilibre des volumes. On vous laisse juger du design extérieur signé Karim Habib, y compris des haricots de la calandre qui n’ont jamais été aussi grands sur une Série 7.

Essai vidéo - BMW Série 7 : le septième ciel, vraiment ?

Plus prosaïquement, la nette progression de l’empattement permet à la Série 7 de 5e génération d’offrir une habitabilité supérieure à la précédente, et sans doute supérieure à ses rivales en longueur aux jambes, en berline comme en limousine.

Essai vidéo - BMW Série 7 : le septième ciel, vraiment ?

En revanche, à 500 litres, le volume du coffre reste simplement dans la moyenne. Ses formes s’avèrent assez peu pratiques (plus profond que large). Pas de dossier de banquette rabattable disponible et trappe avec sac à skis en option (380 €).