En bref

Monospace 5 ou 7 places

A partir de 22 900 €

Deux moteurs diesels (124 ch et 150 ch) et un moteur essence (132 ch)

Toyota arrivait en 2002 en Europe avec son monospace, le Corolla Verso. Aujourd'hui, il est temps pour la troisième génération, lancée en 2009, de subir un restylage pour mettre le Verso au niveau de l'Auris, qui a récemment adopté les styles « Under Priority » et « Keen Look ». On retrouve donc une face avant assez pointue avec des feux et un bouclier aux lignes tendues, qui rappelle pour beaucoup ce qui se fait chez Lexus. Après plus de 144 000 ventes pour le Verso III, Toyota rafraîchit le design de ce monospace qui commençait à vieillir doucement face aux plus modernes et dynamiques Scénic ou C-Max. Et c'est justement ces autos-là que le Verso doit affronter sur le terrain européen, qui reste un marché compliqué, en particulier sur le segment des monospaces très concurrentiel.


Essai - Toyota Verso restylé : suite logique

La nouvelle face avant est donc la nouveauté la plus parlante sur ce Verso 2013. Les flancs n'évoluent quasiment pas si ce n'est par l'adoption de rétroviseurs plus petits qui intègrent maintenant les répétiteurs de clignotant. A l'arrière, les changements sont plus difficilement perceptibles. Toyota ayant seulement retouché le bas du bouclier et revu l'intégration du diffuseur. D'une longueur de 4,46 mètres, le Verso est relativement compact pour un monospace offrant jusqu'à sept places. Pour donner un ordre d'idées, c'est 10 centimètres de moins qu'un Grand Scénic 7 places. Mais c'est peut-être aussi ce qui pénalise le Verso sur la capacité de chargement en configuration sept places par rapport à son rival au losange.


Essai - Toyota Verso restylé : suite logique

A l'intérieur, peu ou pas d'évolution. Toyota s'est contenté de retravailler certains éléments et d'ajouter des touches de chrome et de cuir par endroits. Globalement, les habitués du modèle précédent ne seront pas dépaysés et retrouveront l'habitacle lumineux et plutôt bien pensé du Verso. La finition de la planche de bord est correcte, même si les plastiques durs sont nombreux et que certains peuvent faire un peu « cheap ». On apprécie beaucoup le petit levier de vitesses proche du poste de conduite et les nombreux espaces de rangement, dont la boîte à gants scindée en deux et en partie climatisée. Petit bémol tout de même pour la position de conduite, très haute, et pas forcément toujours agréable pour un grand gabarit.


Essai - Toyota Verso restylé : suite logique
Essai - Toyota Verso restylé : suite logique

A l'arrière, le système Toyota Easy Flat est une nouvelle fois de la partie. Il permet de rabattre les cinq sièges arrière très facilement pour obtenir un plancher plat. Et c'est particulièrement utile dès lors que l'on a plusieurs bagages, tant le volume de chargement en configuration sept places (156 litres) est limité. En rabattant les deux sièges d'appoint de la dernière rangée, on passe ainsi à 440 litres, et même 982 litres avec les deux rangées rabattues. Le volume de chargement de la variante cinq places du Verso est quant à elle de 484 litres et même 1026 litres en configuration deux places.