Alors que la version roadster sera dévoilée très prochainement à l’occasion du Mondial de Paris, nous avons pu prendre en mains, pour la première fois, la nouvelle génération de l’Audi TT coupé.
Autant le dire tout de suite, un TT reste un TT. Certains diront que c’est une lapalissade mais il faut comprendre par là qu’Audi n’est pas adepte de la révolution. Cela, on note tout de même un certain nombre de transformations. Ainsi, de face, on remarque aisément les évolutions esthétiques comme la dernière génération de calandre Single Frame désormais hexagonale, les 4 anneaux implantés sur le capot ou les projecteurs avant particulièrement acérés qui peuvent accueillir en option des feux Matrix LED mais la forme générale ne change pas. Le profil est quasi identique aux précédentes générations, composé de lignes simples qui rappellent le premier du nom datant de 1998. On retrouve même certains détails typiques devenus des gimmicks comme la trappe à carburant circulaire. Cette continuité se retrouve aussi au niveau des mensurations avec des dimensions quasi similaires (4,18 m), même si l’empattement grandit légèrement alors que les porte-à-faux sont raccourcis.
Dans l’habitacle, le TT demeure un coupé 2+2 mais quand on s’installe à bord, c’est un choc visuel. Finie l’instrumentation classique. Elle laisse sa place au « Virtual Cockpit », où les compteurs sont remplacés par un large écran TFT de 12,3 pouces haute définition de 1 440 x 540 pixels. Le conducteur a le choix entre deux modes d’affichage : l’un classique avec compteurs et compte-tours et un second dédié à l’infodivertissement avec, face au conducteur la navigation, etc. Le rendu graphique est exceptionnel de qualité et de précision mais le second mode demandera tout de même un petit temps d’adaptation. La déclinaison sportive (TT-S) ajoutera une troisième possibilité avec le compte-tours au centre de l’écran.
L’autre changement conséquent réside dans la disparition des commandes de climatisation. Désormais, tout se passe au niveau des diffuseurs d’air. En leur centre se trouvent des boutons servant à régler le chauffage des sièges, la température, la direction, l’intensité du flux d’air ainsi qu’un petit écran regroupant toutes les informations précédentes. Avec la disparition de l’écran central ainsi que des commandes de climatisation, la planche de bord, désormais inclinée vers le conducteur, est plus épurée et correspond bien à la vocation sportive du TT. Rien à redire concernant la qualité des matériaux et leur assemblage, toujours d’aussi bonne qualité. On terminera par le volume de chargement qui progresse de 13 litres pour atteindre 305 litres.
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